Impressions et souvenirs (1922)
#ÉcrivainsFrançais
Vois. Un ciel cuivré d’automne Et, sous ce ciel presque roux, Un bois léthargique et doux, Des fleurs, et la mer bretonne. Les fleurs vont mourir ; le bois
Vous m’avez montré dans votre anti… Luxueux fouillis d’objets d’entrep… Un grand lit de Scaër aux tons de… Mué par votre art en porte-chapeau… Mais les lits sculptés de Basse-B…
Ainsi c’est vous que l’on marie Au mois prochain ? Qui donc épousez-vous, Marie ? Chose ou Machin ? Chose ou Machin, il ne m’importe.
Les jours lumineux de nos fiançail… Les beaux jours que rien n’est ven… Mon cœur, ô mon cœur, comme tu tre… À leur souvenir ! Ô la triste vie, ô la vie amère,
Hélas ! Pourquoi nos cœurs se son… Vos cheveux blonds, voilà qu’on vo… Votre bouche est pareille aux rose… Et vos yeux, vos yeux froids comme… Vous ne les levez plus de votre ch…
Il neige à nos vitres glacées ; Mais viens ! Durant les mauvais m… Les âmes des fleurs trépassées Habitent encore dans les bois. L’air s’imprègne d’odeurs plus dou…
C’est un pays battu des vents, mor… Où des vols d’échassiers tournent… Cependant que, la gaffe au poing,… Droites sur l’horizon, veillent d’… Le soir tombe : on entend un bruit…
Je suis revenu seul par Landrelle… Qu’au soir tombant l’ajonc s’est e… Et qu’à force d’errer dans le vent… Si tard, sous ce ciel bas fouetté… Et d’entendre à mes pieds sur le v…
Tandis que la Nuit monte ainsi qu… Sur les grèves du ciel silencieuse… Emplis tes yeux profonds de sa spl… Et ton cœur orageux de son apaisem… Déjà, comme une nef, le croissant…
Je compare vos yeux à ces claires… Où les astres d’argent et les étoi… Font miroiter, la nuit, des flamme… Vienne à glisser le vent sur leur… Il faut que l’astre émigre et que…
Le marais dort, crispé d’un gel ta… Dans la brume qui s’épaissit et se… Tour à tour, la Sologne étend sa… Nous sommes là depuis une heure, l… Et tout à coup, tandis qu’une étoi…
Tes pieds sont las de leurs course… Voici le temps des regrets. L’automne a troublé les sources Et dévêtu les forêts. Toutes les fleurs que tu cueilles
Viens au soleil, mon doux ami : co… Efface de tes yeux la lune acariât… Il fallait que la foudre incendiât… Et que le vent soufflât sur l’atre… Les clos d’Alésia ne sont-ils plu…
Viens-t’en nous aimer ailleurs, N’importe où, mais loin des villes… Viens-t’en sous des deux meilleurs… Ici les âmes sont viles, Ici le vent est chargé
Salaün chantait sous les deux dole… —Las de son stérile et morne veuva… Mon cœur est parti sur la mer sauv… Avec les pluviers et les goélands. « Prends garde ! » disaient les pl…