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Eternel

Cache mon mistral, de cette grande vague,
La peur est si petite, face à ce grand courage,
Que je ne saurai nier, ni laisser s’envoler,
Il me porte au sommet, de ce que je recherche,
Me fait tant dévaler, de pente si abrupte,
M’envoie tant guerroyer, dans l’océan d’épée,
Prenez donc vos armes, délaisser la table,
Nous sommes tous des bouddhas, d’une fleur à nos arcs,
De crème sur nos épée, miroir en bouclier,
Un casque fait de soie, des bottes faites de foie.
Une armure faite de bois, ça pour montrer le pas,
De celui qui en rit, de la distance qui file,
Qui tisse une chapelle, où siège tous nos rêves,
Ville extraordinaire, où chacun à sa paire,
Où dieu est dans nos têtes, dyoni dans toutes nos fêtes,
Où chacun des brins d’herbes, nous portent loin des querelles,
Une ville où la joie mène, à la plus grande ivresse,
Celle que tout le monde cherche, trouve l’amour éternel.

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