Le Poème des beaux jours (1862)
#ÉcrivainsFrançais
« Presque un siècle entier sans co… A passé sur moi, vrai lion marin. Il faudrait pourtant prendre sa re… Et chercher à terre un abri serein… Quand on a lassé, rude capitaine.
Sur son blanc chevet, belle, à dem… Elle parlait seule, et parlait tou… Du sommeil pour tous l’heure est r… La lumière au loin s’endort sous l… Pourquoi, faible cœur, seul ne dor…
Te voilà donc enfin, toi si longte… Des eaux que je sillonne enfin tu… Italie, où tendaient mes vœux les… Ô terre ! Terre antique et toujour… Laisse-moi te bénir, toi que Dieu…
Nous avions sur le pont, durant ce… Une vache au flanc roux qui, de so… Abreuvait une femme et deux frêles… Bercés dans un hamac par le roulis… Du vaste azur des mers partout env…
Tout regard se perd, tant la brume… Il ne fut jamais plus aveugle nuit… Au sein du néant je pourrais me cr… Si je n’entendais un immense bruit… Cette voix, ô mer ! C’est ta voix…
Parmi les noirs brisants où le flo… Le phare vers la nue élève sa colo… Pilier de blocs massifs qu’unit un… Il surgit, solitaire, ainsi qu’un… Des vagues, à ses pieds, la fureur…
Sous le marteau brutal tu tombes p… Avec indifférence un peuple destru… Te dépèce, ô vieux temple, ô maiso… Qui ne suffisais plus à l’orgueil… Lorsque d’une autre nef, plus bril…
Les brouillards sont venus, dont l… Charge dès le matin la plaine et l… Pâle et froide vapeur qu’à peine u… Les feuilles que l’eau trempe et q… Tourbillonnent dans l’air ; la bis…
Seul avec la douleur qui partout l… Un soir que le poète errait sur la… En regardant la mer déroulée au co… Un murmure, une voix lointaine, en… L’atteignit... Son oreille était-…
Esprit de l’air, je te salue ! Je te salue, oiseau lointain, Qui montes, comme une âme élue Dans la lumière du matin. Fuyant la plaine où ton nid reste,
Le vallon fait silence : un vent a… La feuille qui parfois tremble et… Le bruit seul des ruisseaux s’élèv… Et, là-haut, dans les airs pleins… Les étoiles au ciel s’ouvrent, pau…
Il est nuit : la mer dans son lit… Assoupie au loin si tranquillement Que pas une brise à cette heure n’… Troubler d’un baiser son recueille… Sans murmure aucun, sans aucune ri…
Tant pis pour les beaux yeux que l… Pour tous les indolents dont la nu… Ils ne connaîtront pas, si beau qu… Ce spectacle enchanté du matin sur… Lumière, azur, fraîcheur ! La mer…
Dans son berceau d’osier que l’aïe… Regardez-le dormir, le tendre nour… Nos fermiers sont deux fois heureu… C’est leur premier enfant, c’est l… Que la ferme au travail tout un jo…
Il est aux bords déserts du canal… Une lisière étroite aux pentes du… Un rivage sans nom, d’aspect morne… Dont les vaisseaux en mer n’osent… Comme un rideau tendu la montagne…