Le Poème des beaux jours (1862)
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A François-René de Chateaubri… Ô maître ! Ô voyageur, dont la voi… Nous saisit et partout sur tes pas… Dont le poudreux bourdon brille pl… Que dans la main des rois un scept…
Des chemins où l’on va plongeant d… Et réclamant en vain quelque ombra… Des coteaux dépouillés de glèbe no… Des rocs blancs, dont l’éclat offe… Tant le soleil d’été les baise ave…
Les brouillards sont venus, dont l… Charge dès le matin la plaine et l… Pâle et froide vapeur qu’à peine u… Les feuilles que l’eau trempe et q… Tourbillonnent dans l’air ; la bis…
Nous touchons à juillet, premier d… Et la journée enfin se retire à pa… Après l’ardent soleil, qui là-bas… Vient la nuit, cette nuit, faite à… Qui dans le vaste ciel, joyeux de…
Te voilà donc enfin, toi si longte… Des eaux que je sillonne enfin tu… Italie, où tendaient mes vœux les… Ô terre ! Terre antique et toujour… Laisse-moi te bénir, toi que Dieu…
Au couchant lumineux quand le jour… Qu’une planète au ciel déjà peut s… Il fait bon, couple errant sur une… De respirer à deux l’air embaumé d… De saluer là-haut ces premières ét…
Les mauvais jours venus, quand de… Le bois a dispersé les guirlandes… Le long des parcs en deuil, quand… De feuillages criards que l’on fou… Alors—triste tableau !—la forêt or…
Ni nuage, ni vent, au ciel que ton… Vaste sérénité ! Pourtant, si le… L’onde veille : là-bas, sous un ca… Ici, sur les cailloux, elle gazoui… Comme elle y berce bien cette felo…
Sous le marteau brutal tu tombes p… Avec indifférence un peuple destru… Te dépèce, ô vieux temple, ô maiso… Qui ne suffisais plus à l’orgueil… Lorsque d’une autre nef, plus bril…
Les soirs d’automne, quand l’orage Sur les blancs contours de la plag… Sème la vague en tourbillons, J’aime à venir sur cette rive Écouter votre voix plaintive,
Il est nuit : la mer dans son lit… Assoupie au loin si tranquillement Que pas une brise à cette heure n’… Troubler d’un baiser son recueille… Sans murmure aucun, sans aucune ri…
Encore un jour de brume, encore un… Un jour de solitude au coin d’un p… Depuis un mois, Paris qu’aucun so… Grelotte, et, l’œil tourné vers se… Vainement cherche au ciel une trac…
Hôtesse au doux accueil, reine d’u… Merci d’avoir voulu me montrer ce… Désert où vous vivez, loin d’un mo… Avec la paix du cœur et les consei… Comme vous, je connais l’étrange i…
Sous quels cieux nouveaux, ô mon g… Ta sonore tente a-t-elle émigré ? Moi dont l’amitié te suit à la pis… Je reviens, ce soir, solitaire et… Revoir un doux lieu par toi consac…
Aux confins d’un plateau qui fleur… S’élève une montagne, étrange de s… Dont les flancs, inclinés et taill… Présentent mille creux béants de t… Gomme un entassement de décombres…