Le Poème des beaux jours (1862)
#ÉcrivainsFrançais
C’est le même sentier qui longe la… L’yeuse encore y pousse et la fraî… Et l’air qu’on y respire aux lisiè… Brille aussi transparent, aussi pu… Autrefois !... mot pétri d’amertum…
Je suis l’été riche et superbe, La saison des brûlants soleils, Jusqu’au genou, plongé dans l’herb… Je me couronne d’une gerbe, Pleine de fleurs aux tons vermeils…
Encore un jour de brume, encore un… Un jour de solitude au coin d’un p… Depuis un mois, Paris qu’aucun so… Grelotte, et, l’œil tourné vers se… Vainement cherche au ciel une trac…
A François-René de Chateaubri… Ô maître ! Ô voyageur, dont la voi… Nous saisit et partout sur tes pas… Dont le poudreux bourdon brille pl… Que dans la main des rois un scept…
Les mauvais jours venus, quand de… Le bois a dispersé les guirlandes… Le long des parcs en deuil, quand… De feuillages criards que l’on fou… Alors—triste tableau !—la forêt or…
En vain la nuit s’écoule, en vain… Des premiers doux rayons de la dée… Sur la mer poissonneuse ils sont t… De leurs bras fatigués, rameurs as… Sans cesse ils frappent l’onde :…
Pourquoi, d’une vague implacable, Vieil Océan, viens-tu toujours Battre de ta prison de sable Les indestructibles contours ? Ta perds ton temps, tu perds ta pe…
Au couchant lumineux quand le jour… Qu’une planète au ciel déjà peut s… Il fait bon, couple errant sur une… De respirer à deux l’air embaumé d… De saluer là-haut ces premières ét…
Dans son berceau d’osier que l’aïe… Regardez-le dormir, le tendre nour… Nos fermiers sont deux fois heureu… C’est leur premier enfant, c’est l… Que la ferme au travail tout un jo…
« A quoi songes-tu donc de t’engou… Serais-tu désormais à ce point rad… Géant qu’on disait si farouche ? Depuis plus d’un long mois, à quoi… D’être là, somnolent, de languir a…
« Voulez-vous de la mer connaître… Disait-il ; voulez-vous contempler… Que le poète ému cherche d’un pas… Partez un jour, gagnez les côtes d… Sur la grève en talus que le flot…
Hôtesse au doux accueil, reine d’u… Merci d’avoir voulu me montrer ce… Désert où vous vivez, loin d’un mo… Avec la paix du cœur et les consei… Comme vous, je connais l’étrange i…
Après ces jours d’été dignes du ci… Quand le soleil a fui sous l’occid… Heureux qui vient, le soir, sur la… Dilater ses poumons à l’air du gol… Est-il parfum meilleur que celui d…
Renais, renais ; ouvre et déploie Ta robe de fleurs et d’air pur ; Tressaille d’amour et de joie, Ô terre antique où me renvoie Le Dieu qui règne dans l’azur !
Il est aux bords déserts du canal… Une lisière étroite aux pentes du… Un rivage sans nom, d’aspect morne… Dont les vaisseaux en mer n’osent… Comme un rideau tendu la montagne…