Poésies inédites (1860)
#ÉcrivainsFrançais
Pour aller en Galice Expier mes amours, Demain, sous un cilice, J’éteindrai mes beaux jours. Ma fidèle servante,
J’ai rencontré sur la terre où je… Plus d’un abîme où je tombais, sei… Lors, d’un long cri j’appelais dan… Mon Dieu, mon père, ou quelque an… Doux et penché sur l’abîme funeste…
Hélas ! Que je dois à vos soins ! Vous m’apprenez qu’il est perfide, Qu’il trompa mon amour timide : C’est vous qui le jurez du moins..… Hélas ! Que je dois à vos soins !
Oh ! de l’air ! des parfums ! des… Il semble que les fleurs alimenten… Mais elles vont mourir.... Ah ! j… Mourir jeune, au soleil, Dieu ! q… Pour éteindre une fleur il faut mo…
Si ta marche attristée S’égare au fond d’un bois, Dans la feuille agitée Reconnais-tu ma voix ? Et dans la fontaine argentée,
Pauvre enfant, dans un jour d’effr… L’amour a-t-il semé ta vie ? Tonnait-il fort ? faisait-il froid… N’entendait-on pas le beffroi ? Ta jeune mère eut-elle envie
Désirer sans espoir, Regarder sans rien voir, Se nourrir de ses larmes, S’en reprocher les charmes, S’écrier à vingt ans :
Non, tu n’auras pas mon bouquet Traite-moi de capricieuse, De volage, d’ambitieuse, D’esprit léger, vain ou coquet ; Non, tu n’auras pas mon bouquet.
Je n’ai vu qu’un regard de cette b… À travers le volet qui touche à vo… Ma soeur, et sur la vitre où passa… Ce fut l’adieu d’un ange obtenu pa… Et dans la rue encore on dirait, q…
Message inattendu, cache-toi sur m… Cache-toi ! je n’ose te lire : Tu m’apportes l’espoir ; ne fût-il… Je te devrai du moins l’ombre de m… Prolonge dans mon sein ma tendre i…
Quand les cloches du soir, dans le… Feront descendre l’heure au fond d… Quand tu n’auras d’amis, ni d’amou… Pense à moi ! pense à moi ! Car les cloches du soir avec leur…
Seule avec toi dans ce bocage somb… Qu’y ferions-nous ? à peine on peu… Nous sommes bien ! Peux-tu désire… Pour se perdre des yeux c’est bien… Auprès de toi j’adore la lumière,
Églantine ! Humble fleur, comme mo… Ne crains pas que sur toi j’ose ét… Sans en être arrachée orne un mome… Et comme un doux rayon console mon… Quand les tièdes zéphirs s’endorme…
Il est un bosquet sombre où se cac… Et le doux rossignol y va souvent… Il est un fleuve pur dont le crist… Ce fleuve, on l’a nommé le calme… Dans ma rêveuse enfance, où mon cœ…
« De l’ardente cigale J’eus le destin, Sa récolte frugale Fut mon festin. Mouillant mon seigle à peine