Poésies inédites (1860)
#ÉcrivainsFrançais
Message inattendu, cache-toi sur m… Cache-toi ! je n’ose te lire : Tu m’apportes l’espoir ; ne fût-il… Je te devrai du moins l’ombre de m… Prolonge dans mon sein ma tendre i…
Le printemps est si beau ! Sa cha… Descend au fond des cœurs réveillé… Une voix qui dormait, une ombre ac… Redemande l’amour à nos sens atten… La raison vainement à ce danger s’…
Savez-vous pourquoi, madame, Je refusais de vous voir ? J’aime ! Et je sens qu’une femme Des femmes craint le pouvoir. Le vôtre est tout dans vos charmes…
Reprends de ce bouquet les trompeu… Ces lettres qui font mon supplice, Ce portrait qui fut ton complice ; Il te ressemble, il rit, tout baig… Je te rends ce trésor funeste,
Je ne sais plus d’où naissait ma c… Il a parlé... ses torts sont dispa… Ses yeux priaient, sa bouche voula… Où fuyais-tu, ma timide colère ? Je ne sais plus.
Qui, toi, mon bien-aimé, t’attache… Te parer d’une fleur que la tombe… Lier tes jours de gloire à ma trem… Et ton baiser d’amour au baiser de… Me suivre, toi si cher, aux rives…
Cache-moi ton regard plein d’âme e… Dont la langueur brûlante affaibli… De l’amour qu’il révèle il m’appre… Pour les infortunés son charme est… Lèves-tu sur mes yeux ta paupière…
Quoi ! ce n’est plus pour lui, ce… Que je vois arriver ces jours long… Ce n’est plus son amour que je che… Ce n’est plus cette voix si puissa… Qui m’implore dans l’ombre, ou que…
Minuit ! l’année expire ; et l’ann… Une reine nouvelle entre dans l’un… Reine enfant, dans ses mains que d… Que son sceptre est léger sur l’en… Je voudrais l’être encor pour te v…
Ma demeure est haute, Donnant sur les cieux ; La lune en est l’hôte, Pâle et sérieux : En bas que l’on sonne,
De Thalie, Plus jolie, Quand Mars enchante les jeux, Cette Muse Qui s’amuse
Dis-moi, fera-t-il beau demain ? Demain te verrai-je, ma vie ? Un beau jour te fait-il envie ? Tu te tais en quittant ma main... Il ne fera pas beau demain.
Ah ! que le monde est difficile ! Hélas ! il n’est pas fait pour moi… Ma sœur, en ton obscur asile, J’étais plus heureuse avec toi. On m’appelle ici l’étrangère ;
Vous surtout que je plains si vous… Vous surtout qui souffrez, je vous… C’est à vous qu’elles vont, mes le… Et de mes pleurs chantés les amère… Prisonnière en ce livre une âme es…
Regarde-le, mais pas longtemps : Un regard suffira, sois sûre, Pour lui pardonner la blessure Qui fit languir mes doux printemps… Regarde-le, mais pas longtemps !