Poésies inédites (1860)
#ÉcrivainsFrançais
Embellissez ma triste solitude, Portrait chéri, gage d’un pur amou… Charmez encor ma sombre inquiétude… Trompez mon cœur jusques à son ret… Si quelquefois, de mes lèvres trem…
Quand l’amitié tremblante T’abandonna mon sort, Que ta main bienfaisante Me sauva de la mort, Pour la reconnaissance
Il m’attend : je ne sais quelle mé… Au trouble de l’amour se mêle en c… Mon cœur s’est arrêté sous ma main… L’heure sonne au hameau ; je l’éco… Il m’attend.
Avec ta gente mie, Où vas-tu, troubadour ? » «—Je vais à ma patrie Demander un beau jour. Salut, rive enchantée,
Un tout petit enfant s’en allait à… On avait dit : Allez !... il tâch… Mais son livre était lourd, il ne… Il pleure et suit des yeux une abe… « Abeille, lui dit-il, voulez-vous…
Souvent il m’apparut sous la forme… Dont les ailes s’ouvraient, Remontant de la terre au ciel où r… Et j’ai vu s’abaisser, pleins d’un… Ses bras qui m’attiraient.
Oh ! que la nuit est lente ! De sa lueur tremblante, Elle attriste l’amour. J’entends gronder l’orage ; Il trouble mon courage.
Ils vont sans trêve ; ils vont sou… Les Fugitifs, chassés des anciens… Et toute la tribu, depuis des jour… Dans leur sillon fatal traîne ses… Ils vont, les derniers-nés des rac…
Viens, si tu veux rêver d’amour, Viens tresser ta couronne au fond… Voici l’heure, hâtons-nous, ô ma j… Les songes dans les fleurs se cach… De leurs frêles prisons vont sorti…
Te souvient-il, ô mon âme, ô ma vi… D’un jour d’automne et pâle et lan… Il semblait dire un adieu gémissan… Aux bois qu’il attristait de sa mé… Les oiseaux dans les airs ne chant…
Tu t’en vas ? Reste encore : Je te perds pour longtemps ! Et tu vois que l’aurore Luit depuis peu d’instants. Tantôt sur le rivage
Qui me rendra ces jours où la vie… Et vole, vole ainsi que l’alouette… Lorsque tant de clarté passe devan… Qu’elle tombe éblouie au fond des… Qui parfument son nid, son âme, so…
Un Barde a vu sa reine fugitive : Il dit qu’un luth, exprimant sa do… De son retour avertissait la rive Où la rappelle un trône... ou le m… Lorsque sa voix, et peut-être ses…
Hélas ! Je devrais le haïr ! Il m’a rendu le mal de l’âme, Ce mal plein de pleurs et de flamm… Si triste, si lent à guérir ! Hélas ! Je devrais le haïr.
Quelle soirée ! ô dieu ! que j’ai… Dans un trouble charmant je suivai… Elle enchantait pour moi les apprê… Et je devais y pleurer ton absence… Dans la foule cent fois j’ai cru t…