Poésies inédites (1860)
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« Je vous défends, châtelaine, De courir seule au grand bois. » M’y voici, tout hors d’haleine, Et pour la seconde fois. J’aurais manqué de courage
Quand l’amitié tremblante T’abandonna mon sort, Que ta main bienfaisante Me sauva de la mort, Pour la reconnaissance
Au docteur Veyne. Si je pouvais trouver un éternel s… Voile innocent d’un coeur qui s’ou… Je l’étendrais toujours sur mes pl… Et qui tombent souvent par leur po…
Message inattendu, cache-toi sur m… Cache-toi ! je n’ose te lire : Tu m’apportes l’espoir ; ne fût-il… Je te devrai du moins l’ombre de m… Prolonge dans mon sein ma tendre i…
D’ou venez-vous, couple triste et… Rien parmi nous ne vous appelle en… Les jours d’avril n’ont qu’une pâl… Et nul abri pour l’amoureux tourme… Les blés frileux cachant leurs fro…
Un ami me parlait et me regardait… Alors, c’était mourir... mon jeune… De l’orage enfermé dont la foudre… Et cet ami riait, car il était moq… Il n’avait pas d’aimer la funeste…
Et toi, dors-tu quand la nuit est… Quand l’eau me cherche et me fuit… Quand je te donne un cœur longtemp… Dors-tu, ma vie ! ou rêves-tu de m… Démêles-tu, dans ton âme confuse,
Qu’as-tu fait d’un aveu doux à ton… Mes pleurs, qu’en as-tu fait ? To… Les secrets de mon âme ont aigri t… Et, pour y croire enfin, tu voulus… Le serment est livré : tu ne crois…
Regarde : plus de feux, plus de… La lune tout à l’heure à l’hori… Tandis que tu parlais. Victor Hugo. Couchez-vous, petit Paul ! il ple…
Mes yeux rendus à la lumière, Mais fatigués de tant de pleurs, S’offensent des vives couleurs, Et baissent leur faible paupière. Les voix n’ont plus leurs doux acc…
Vous aviez mon coeur, Moi, j’avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur ! Le vôtre est rendu,
Regarde-le, mais pas longtemps : Un regard suffira, sois sûre, Pour lui pardonner la blessure Qui fit languir mes doux printemps… Regarde-le, mais pas longtemps !
Il a demandé l’heure ; oh ! le tri… Autrefois j’étais seule attentive… Qui peut avant le soir l’appeler a… Hélas ! pour me répondre, il est d… Je l’ai suivi des yeux pour rencon…
Attends, nous allons dire adieu : Ce mot seul désarmera Dieu. Les voilà ces feuilles brûlantes Qu’échangèrent nos mains tremblant… Où l’amour répandit par flots
La tristesse est rêveuse, et je rê… La nature m’y porte, on la trompe… Je rêve au bruit de l’eau qui se p… Au murmure du saule agité par le v… J’écoute : un souvenir répond à ma…