Poésies inédites (1860)
#FemmesÉcrivains #LesPoètesMaudits #XIXeSiècle #ÉcrivainsFrançais
S’il avait su quelle âme il a bles… Larmes du coeur, s’il avait pu vou… Ah ! si ce coeur, trop plein de sa… De l’exprimer eût gardé le pouvoir… Changer ainsi n’eût pas été possib…
Qui, toi, mon bien-aimé, t’attache… Te parer d’une fleur que la tombe… Lier tes jours de gloire à ma trem… Et ton baiser d’amour au baiser de… Me suivre, toi si cher, aux rives…
Quand je me sens mourir du poids d… Quand sur moi tout mon sort assemb… D’un courage inutile affranchie et… Je me sauve avec toi dans le fond… Tu grondes ma tristesse, et, trist…
L’année avait trois fois noué mon… Et modelé ma forme en y broyant se… Et trois fois de ma mère acquitté… Quand le Banc de la tienne éclata… Eut dès lors sa promise et l’attir…
Je me meurs, je succombe au destin… De ce dernier moment veux-tu charm… Viens encore une fois presser ta m… Sur mon cœur. Quand il aura cessé de brûler et d…
Si ta marche attristée S’égare au fond d’un bois, Dans la feuille agitée Reconnais-tu ma voix ? Et dans la fontaine argentée,
Qui me rendra ces jours où la vie… Et vole, vole ainsi que l’alouette… Lorsque tant de clarté passe devan… Qu’elle tombe éblouie au fond des… Qui parfument son nid, son âme, so…
Désirer sans espoir, Regarder sans rien voir, Se nourrir de ses larmes, S’en reprocher les charmes, S’écrier à vingt ans :
La tristesse est rêveuse, et je rê… La nature m’y porte, on la trompe… Je rêve au bruit de l’eau qui se p… Au murmure du saule agité par le v… J’écoute : un souvenir répond à ma…
Les rumeurs du jardin disent qu’il… Tout tressaille, averti de la proc… Et toi qui ne lis plus, sur ton li… Plaints-tu l’absent aimé qui ne po… Là-bas, plaint son aile et mouillé…
Ils vont sans trêve ; ils vont sou… Les Fugitifs, chassés des anciens… Et toute la tribu, depuis des jour… Dans leur sillon fatal traîne ses… Ils vont, les derniers-nés des rac…
Une jeune et blanche novice, À l’ombre des bosquets cloîtrés Rêvant à son pur sacrifice, Promenait ses vœux timorés ; Et sur des agnus consacrés
Reprends de ce bouquet les trompeu… Ces lettres qui font mon supplice, Ce portrait qui fut ton complice ; Il te ressemble, il rit, tout baig… Je te rends ce trésor funeste,
Ah ! c… Enfin ! et cette voix qui parle es… Pourquoi le sort mit-il mes jours… J’ai tant besoin de vous pour oubl… Victor Hugo .
Lune ! Blanche figure assise à l’… Que viens-tu regarder au fond de m… Dans nos chambres, vois-tu ! La f… Sur beaucoup d’oreillers se penche… Elle entre, et bien des yeux qui p…