Pauvres fleurs (1839)
#ÉcrivainsFrançais
La tristesse est rêveuse, et je rê… La nature m’y porte, on la trompe… Je rêve au bruit de l’eau qui se p… Au murmure du saule agité par le v… J’écoute : un souvenir répond à ma…
Viens, mon cher Olivier, j’ai deu… Ma mère l’a permis ; ils te rendro… Eh bien ! je n’ose plus. Mais, di… Ma mère l’a permis, regarde dans m… Voilà mes yeux baissés. Dieu ! qu…
Les rumeurs du jardin disent qu’il… Tout tressaille, averti de la proc… Et toi qui ne lis plus, sur ton li… Plaints-tu l’absent aimé qui ne po… Là-bas, plaint son aile et mouillé…
Inconstance, affreux sentiment, Je t’implorais, je te déteste. Si d’un nouvel amour tu me fais un… N’est-ce pas ajouter au tourment q… Pour me venger d’un cruel abandon,
Sans l’oublier on peut fuir ce qu’… On peut bannir son nom de ses disc… Et de l’absence implorant le secou… Se dérober à ce maître suprême, Sans l’oublier !
Vous aviez mon coeur, Moi, j’avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur ! Le vôtre est rendu,
Des roses de Lormont la rose la p… Georgina, près des flots nous sour… L’orage, dans la nuit, la toucha d… Et l’Aurore passa triste, sans la… Pure comme une fleur, de sa fragil…
J’ai vu dans l’air passer deux ail… Est-ce pour moi que ce présage a l… J’entends chanter tout un nid dans… Trop de bonheur me menace aujourd’… Pour le braver je suis trop faible…
Quoi ! ce n’est plus pour lui, ce… Que je vois arriver ces jours long… Ce n’est plus son amour que je che… Ce n’est plus cette voix si puissa… Qui m’implore dans l’ombre, ou que…
Qui me rendra ces jours où la vie… Et vole, vole ainsi que l’alouette… Lorsque tant de clarté passe devan… Qu’elle tombe éblouie au fond des… Qui parfument son nid, son âme, so…
« Je vous défends, châtelaine, De courir seule au grand bois. » M’y voici, tout hors d’haleine, Et pour la seconde fois. J’aurais manqué de courage
Tu t’en vas ? Reste encore : Je te perds pour longtemps ! Et tu vois que l’aurore Luit depuis peu d’instants. Tantôt sur le rivage
Ah ! que le monde est difficile ! Hélas ! il n’est pas fait pour moi… Ma sœur, en ton obscur asile, J’étais plus heureuse avec toi. On m’appelle ici l’étrangère ;
À Mlle Emilie Bascans. Si j’étais assez grande, Je voudrais voir L’effet de ma guirlande Dans le miroir.
Un étranger vint un jour au bocage… On célébrait la noce de Julien ; Je crus qu’Amour arrivait au vill… Et mon regard s’arrêta sur le sien… On l’entoura : moi, je restai muet…