Les contrerimes (1921)
#ÉcrivainsFrançais
Contrerime XIII. a) Les trois princes Pou, Lou et… Ornement de la Chine, Voyagent. Deux vont à machine, Mais You, c’est en youyou.
Contrerime XXX. Quand nous fûmes hors des chemins Où la poussière est rose, Aline, qui riait sans cause En me touchant les mains ; -
En l’an 801 de Rome César Claudius convint De quelques mesures, afin D’aider au bonheur des hommes. Un aqueduc fut parfait,
Contrerime VIII. Dans le silencieux automne D’un jour mol et soyeux, Je t’écoute en fermant les yeux, Voisine monotone.
Dans la saison qu’Adonis fut bles… Mon coeur aussi de l’atteinte soud… D’un regard lancé. Hors de l’abyme où le temps nous e… T’évoquerai-je, ô belle, en vain–…
Au mois d’aimer, au mois de Mai, Quand Zo’ va cherchant sous les b… Le bien-aimé, Son jupon, tendu sur les hanches ; Me fait songer à l’aile blanche
Quelquefois, après des ébats polis… J’agitai si bien, sur la couche en… Le crincrin de la blague et le sis… Que les bras t’en tombaient du lit… Après ça, tu marchais, tu marchais…
Contrerime LXV. I. M. N. Plus souple à dénouer mes plis Que le serpent n’ondule, Ayant tous, ô Vénus Pendule,
Contrerime XLVII. Nous jetâmes l’ancre, Madame, Devant l’île Bourbon A l’heure où la nuit sent si bon Qu’elle vous troublait l’âme.
Contrerime LXVIII. M. C. M. III. Dormez, ami ; demain votre âme Prendra son vol plus haut. Dormez, mais comme le gerfaut,
Contrerime I. Avril, dont l’odeur nous augure Le renaissant plaisir, Tu découvres de mon désir La secrète figure.
Contrerime XXV. Ô poète, à quoi bon chercher Des mots pour son délire ? Il n’y a qu’au bois de ta lyre Que tu l’as su toucher.
Contrerime XVII. D’un noir éclair mêlés, il semble Que l’on n’est plus qu’un seul. Soudain, dans le même linceul, On se voit deux ensemble
Contrerime XLI. —" Bayonne ! Un pas sous les Arce… Que faut-il davantage Pour y mettre son héritage Ou son coeur en morceaux ?
Contrerime XL. L’immortelle, et l’oeillet de mer Qui pousse dans le sable, La pervenche trop périssable, Ou ce fenouil amer