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Toi pour qui les dieux du mystère

Contrerime LXIV.
 
 
Toi, pour qui les dieux du mystère
    Sont restés étrangers,
J’ai vu ta mâne aux pieds légers,
    Descendre sous la terre,
 
Comme en un songe où tu te vois
    A toi-même inconnue,
Tu n’étais plus, – errante et nue, –
    Qu’une image sans voix ;
 
Et la source, noire, où t’accueille
    Une fauve clarté ;
Une étrange félicité,
    Un rosier qui s’effeuille...

Les contrerimes (1921)

#ÉcrivainsFrançais

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