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Toi qu’empourprait l’âtre d’hiver

Contrerime II.
 
 
Toi qu’empourprait l’âtre d’hiver
    Comme une rouge nue
Où déjà te dessinait nue
    L’arôme de ta chair ;
 
Ni vous, dont l’image ancienne
    Captive encor mon coeur,
Ile voilée, ombres en fleurs,
    Nuit océanienne ;
 
Non plus ton parfum, violier
    Sous la main qui t’arrose,
Ne valent la brûlante rose
    Que midi fait plier.

Les contrerimes (1921)

#ÉcrivainsFrançais

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