Chansons pour elle (1891)
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Parfois je sens, mourant des temps… Mon immense douleur s’enivrer d’es… En vain l’heure honteuse ouvre des… En vain bâillent sous nous les dés… Pour engloutir l’abus de notre âpr…
L’imagination, reine, Tient ses ailes étendues, Mais la robe qu’elle traîne A des lourdeurs éperdues. Cependant que la Pensée,
Nos repas sont charmants encore qu… Grâce à ton art profond d’accommod… Du rôti d’hier ou de ce récent pot… En hachis et ragoûts comme on n’en… Le vin n’a pas ce nom, car à quoi…
Cruel Hérode, noir Péché, De tes sept glaives tu poursuis Les innocents, lesquels je suis Dans mes cinq sens,—et, qu’empêché Me voici pour, las ! me défendre !
J’ai rêvé d’elle, et nous nous par… Non pas nos torts, il n’en est en… Mais l’absolu de nos opinions Et que la vie ait pour nous pris c… Simple elle était comme au temps d…
Amour qui ruisselais de flammes et… Qu’est devenu ce temps, et comme e… La constance sacrée au chrême des… Elle ressemble une putain dont les… Empliraient cent bidets de futurs…
Le tréteau qu’un orchestre emphati… Grince sous les grands pieds du ma… Qui harangue non sans finesse et s… Les badauds piétinant devant lui d… Le plâtre de son front et le fard…
Va ton chemin sans plus t’inquiéte… La route est droite et tu n’as qu’… Portant d’ailleurs le seul trésor… Et l’arme unique au cas d’une bata… La pauvreté d’esprit et Dieu pour…
Tu fus souvent cruelle, Même injuste parfois, Mais que fait, ô ma belle, Puisqu’en toi seule crois Et puisque suis ta chose.
L’un toujours vit la vie en rose, Jeunesse qui n’en finit plus, Seconde enfance moins morose, Ni vœux, ni regrets superflus. Ignorant tout flux et reflux,
L’art ne veut point de pleurs et n… Voilà ma poétique en deux mots : e… De beaucoup de mépris pour l’homme… Contre l’amour criard et contre l’… Je sais qu’il faut souffrir pour m…
Un grand sommeil noir Tombe sur ma vie : Dormez, tout espoir, Dormez, toute envie ! Je ne vois plus rien,
Avec les yeux d’une tête de mort Que la lune encore décharne, Tout mon passé, disons tout mon re… Ricane à travers ma lucarne. Avec la voix d’un vieillard très c…
Parmi la chaleur accablante Dont nous torréfia l’été, Voici se glisser, encor lente Et timide, à la vérité, Sur les eaux et parmi les feuilles…
Je devine, à travers un murmure, Le contour subtil des voix ancienn… Et dans les lueurs musiciennes, Amour pâle, une aurore future ! Et mon âme et mon coeur en délires