Chanson XV. Quand ce beau printemps je vois, J’aperçois Rajeunir la terre et l’onde, Et me semble que le jour

D’autant que l’arrogance est pire… Que les pompes et fards sont toujo… Que les riches habits, d’artifice… Ne sont jamais si beaux que la pur… D’autant que l’innocente et peu ca…

Ôtez votre beauté, ôtez votre jeun… Ôtez ces rares dons que vous tenez… Ôtez ce bel esprit, ôtez-moi ces b… Cet aller, ce parler digne d’une… Je ne vous serai plus d’une import…

Celui qui boit, comme a chanté Ni… De l’Aconite, il a l’esprit troub… Tout ce qu’il voit lui semble être… Et sur ses yeux la nuit se vient é… Celui qui boit de l’amour de Cass…

Douce Maîtresse, touche, Pour soulager mon mal, Ma bouche de ta bouche Plus rouge que coral ; Que mon col soit pressé

L’inimitié que je te porte, Passe celle, tant elle est forte, Des aigneaux et des loups, Vieille sorcîere deshontée, Que les bourreaux ont fouëttée

Je voudrais être Ixion et Tantale… Dessus la roue et dans les eaux là… Et nu à nu presser entre mes bras Cette beauté qui les anges égale. S’ainsi était, toute peine fatale

Nuit, des amours ministre et serge… Des arrêts de Venus, et des saint… Qui secrète accompagne L’impatient ami de l’heure accoutu… Ô l’aimée des Dieux, mais plus enc…

Ode XXVII. Le boyteus mari de Vénus Aveques ses Cyclopes nus R’alumoir un jour les flammeches De sa forge, à fin d’echaufer

Plût-il à Dieu n’avoir jamais tât… Si follement le tétin de m’amie ! Sans lui vraiment l’autre plus gra… Hélas ! ne m’eût, ne m’eût jamais… Comme un poisson, pour s’être trop…

Par un destin dedans mon cœur deme… L’œil, et la main, et le poil déli… Qui m’ont si fort brûlé, serré, li… Qu’ars, pris, lassé, par eux faut… Le feu, la serre et le rets (1), à…

Marie, levez-vous, ma jeune paress… Là, la gaie alouette au ciel a fre… Et là le rossignol doucement jargo… Dessus l’épine assis, sa complaint… Sur ! debout ! allons voir l’herbe…

Cusin, monstre à double aile, au m… Canal à tirer sang, qui voletant e… Sifles d’un son aigu, ne picque ma… Et la laisse dormir du soir jusqu’… Si ton corps d’un atome, et ton ne…

Ce Chasteau-neuf, ce nouvel edifi… Tout enrichy de marbre et de porph… Qu’Amour bastit chasteau de son e… Où tout le Ciel a mis son artific… Est un rempart, un fort contre le…

Quand l’été, dans ton lit, tu te c… Couverte d’un linceul, de roses to… Amour, d’arc et de trousse et de f… Caché sous ton chevet, se tient en… Personne ne te voit, qui d’une cou…