Derniers vers (1586)
#ÉcrivainsFrançais
Ma maîtresse est toute angelette, Toute belle fleur nouvelette, Toute mon gracieux accueil, Toute ma petite brunette, Toute ma douce mignonnette,
Quand je suis vingt ou trente mois Sans retourner en Vendômois, Plein de pensées vagabondes, Plein d’un remords et d’un souci, Aux rochers je me plains ainsi,
Ni voir flamber au point du jour l… Ni lys planté sur le bord d’un rui… Ni son de luth, ni ramage d’oiseau… Ni dedans l’or les gemmes bien enc… Ni des Zéphyrs les gorgettes décl…
Comme on voit sur la branche au mo… En sa belle jeunesse, en sa premie… Rendre le ciel jaloux de sa vive c… Quand l’Aube de ses pleurs au poi… La grace dans sa feuille, et l’amo…
Afin que ton renom s’étende par la… Autant qu’il monte au ciel engravé… Invoquant tous les Dieux, et répa… Je consacre à ton nom cette belle… Pasteurs, que vos troupeaux frisez…
Du malheur de recevoir Un étranger, sans avoir De lui quelque connaissance, Tu as fait expérience, Ménélas, ayant reçu
Ah ! longues nuicts d’hyver, de ma… Donnez-moy patience, et me laissez… Vostre nom seulement, et suer et f… Me fait par tout le corps, tant vo… Le sommeil tant soit peu n’évente…
Je vois tes yeux dessous telle pla… Qu’autre plaisir ne me peut conten… Sinon le jour, sinon la nuit chant… Allège-moi, ma plaisante brunette. O liberté, combien je te regrette…
Quiconque a peint Amour, il fut i… Non le faisant enfant chargé de tr… Non luy chargeant les mains de fla… Mais bien d’un double crespe envel… Amour hait la clarté, le jour m’es…
Soit que son or se crêpe lentement Ou soit qu’il vague en deux glissa… Qui çà, qui là par le sein vagabon… Et sur le col, nagent folâtrement… Ou soit qu’un noeud illustré riche…
Si c’est aimer, Madame, et de jou… Rêver, songer, penser le moyen de… Oublier toute chose, et ne vouloir… Qu’adorer et servir la beauté qui… Si c’est aimer que de suivre un bo…
Qui voudra voir comme un Dieu me… Comme il m’assaut, comme il se fai… Comme il renflamme et renglace mon… Comme il reçoit un honneur de ma h… Qui voudra voir une jeunesse promp…
Le jour pousse la nuit, Et la nuit sombre Pousse le jour qui luit D’une obscure ombre. L’Autonne suit l’Esté,
Je veux aimer ardemment, Aussi veux-je qu’également On m’aime d’une amour ardente : Toute amitié froidement lente Qui peut dissimuler son bien
Pour retenir un amant en servage, II faut aimer et non dissimuler, De même flamme amoureuse brûler, Et que le cœur soit pareil au lang… Toujours un rire, toujours un bon…