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Pour jamais

A la suite du temps présent
 
du dégoût soulevé le flanc couvert les bras tendus le cœur mis de côté
Avec toutes la place pour le même trésor
 
le métal de l’esprit lavé
La main tiède sur la prunelle
Et le décor remis à neuf par l’éclat de l’été
 
que le délire appelle ou un autre intérêt
Au ras de la fenêtre l’homme noir qui a bu
 
la conscience molle et toujours mal vêtu
A la fin de son rôle quelque mépris roulé
Près de la voie où quelqu’un marque
 
un pas qui n’est plus le dernier
Ce n’est pas le même qui passe
 
Puisqu’il ne s’est pas retourné
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