Corbeau ! Corbeau, Tu m’observes en planant… Scrutant mes moindres gestes, comm… Dans un calme inégalé, parfois imm… Ta patience se révèle bien habile.
Ecarter les deux bras, transpercé… Décoller les machoirs, faire tout… Envoi une vodka, et goûte ton plai… Je n suis pas une fenêtre, mais to… Cachant tes plus beaux rêves, derr…
Il semble qu’aux sultans Dieu mêm… Pour femmes donne ses houris. Mais, pour moi, la vierge qui m’ai… La vierge dont je suis épris, Les sultanes troublent le monde
Sonnet. Ce bon vieux pont, sous ses trois… En a déjà bien vu de l’eau Passer verte avec du galop Ou du rampement dans sa marche.
Du rapport d’un troupeau, dont il… Se contenta longtemps un voisin d’… Si sa fortune était petite, Elle était sûre tout au moins. A la fin, les trésors déchargés su…
Or, le sage, parti dès son adolesc… Pour juger les flambeaux qui le de… Savait à quel néant marche la conn… Et confondait la vérité d’une croy… Avec l’or, qui vaudra ce qu’on a d…
Je vous fus présenté Madame, dans… De marbre frais et sombre où vous… Au bruit de ces jets d’eau monoton… Damasquinés ; l’or blanc cerclait… Assise à terre, à la manière orien…
Un cortège de gens plus ou moins h… On passe entre les arbres qui s’in… Dans le silence digne, si quelqu’u… On passe devant la maison d’un poè… Bientôt, c’est un boulevard bordé…
Le dernier rêve s’est enfui, Une lune sans couleur Trépasse au fond de la nuit. Qu’ai-je fait de la douleur ? Le jour nouveau, il a lui !
La rue est toute noire et la saison n’a pas laissé de traces. J’aurais voulu sortir et l’on retient ma porte. Pourtant là-haut quelqu’un veille et la lampe est éteinte. Tandis que les b...
Le soir, plein des dégoûts du jour… Avec des dents, brutal, de folie e… Je mords en moi mon propre coeur e… Et ricane, s’il tord son martyre v… Là-bas, un ciel brûlé d’apothéoses…
Les bateaux s’étageaient dans le t… Où les hommes jouaient aux cartes Les mots les plus légers montent j… Devant eux la fumée s’écarte Les autres battent des ailes dans…
Je suis une traitresse Je suis abominable Parce que tu me rends déesse Sans toi je suis minable Or je te laisse sans moi
Dans la tiède forêt que baigne un… Le grand chêne noueux, le père de… Penche sur le coteau sa rugueuse c… Et, solitaire aïeul, se réchauffe… Du fumier de ses fils étouffés sou…
Sur ce lit de roseaux puis-je dorm… Je sens l’air embaumé courir autou… Ta bouche est une fleur dont le pa… Approche, ô mon trésor, et ne brûl… Éveille, éveille-toi !
Au paysage que révèle Le matinal rayon du jour, La brume, gaze du contour, Ajoute une grâce nouvelle : La rêverie est, pour l’esprit,
Comme une vaine erreur, Comme un riant mensonge, S’évanouit le songe Qui faisait mon bonheur. Ô douce chimère !
Une mort féroce Nous laissant que peu d’espoir de… Un prédateur maléfique nous suit à… Rodant derrière nous, scrutant cha… Avant de nous ôter la vie avec fra…
Sonnet. Le cœur n’est pas fragile, il est… Plût au dieux que, pareil à l’amph… Il ne servît qu’un temps et fût po… Mais il ne s’use point, ô douleur…
Ô pucelle plus tendre Qu’un beau bouton vermeil Que le rosier engendre Au lever du soleil, D’une part verdissant
Hideux siècles de foi, de lèpre et… Que le reflet sanglant des bûchers… Siècles de désespoir, de peste et… Où le Jacque en haillons, plus vi… Geint lamentablement sa pitoyable…
—« Petite perle cristalline, Tremblante fille du matin, Au bout de la feuille de thym Que fais-tu là sur la colline ? « Avant la fleur, avant l’oiseau,
« C’que c’est ! j’ me s’rais pas c… Et v’là que j’ trouve un aut’ part… D’avec moi l’ diable était parti : Faut que j’ me r’mette avec le Di… Content d’êt’ plus qu’un, je me r’…
Le jour fuit, la nuit tombe, et se… Ajoutent leur tristesse à mes tris… Pour moi, tout est besoin, souffra… Mon feu s’éteint, mon corps langui… J’ai froid, j’ai faim. Pourtant d…
En pays pleins de cerfs, un cerf t… Incontinent maint camarade Accourt à son grabat le voir, le s… Le consoler du moins : multitude i… « Eh ! messieurs, laissez-moi mour…
Les Bretonnes au cœur tendre Pleurent au bord de la mer ; Les Bretons au cœur amer Sont trop loin pour les entendre. Mais vienne Pâque ou Noël,
Inséparables amis Quelle joie d’etre ensemble, De profiter de cette amitié qui no… Je te connais et je t’aime mon ami… Tu es la seule avec qui je souris,
Seigneur, tant d’animaux par toi d… Sont produits à ton choix, Que leur nombre infini peuple ou l… Ou les airs, ou les bois. Ceux-là sont humectés des flots qu…
Ta sagesse, grand Dieu, dans tes… Débrouilla le chaos ; Et fixant sur son poids la terre b… La sépara des flots. Par-là, son sein fécond, de fleurs…
Un milan plumait un pigeon, Et lui disait : méchante bête, Je te connais, je sais l’aversion Qu’ont pour moi tes pareils : te v… Il est des dieux vengeurs. Hélas…