—Toi qui t’en vas là-bas, Par toutes les routes de la terre, Homme tenace et solitaire, Vers où vas-tu, toi qui t’en vas ? —J’aime le vent, l’air et l’espace…
À Luci… Je porte des douleurs plus vieille… Mon cœur est encombré de chagrins… Et je sens quelquefois mon front d… De remords que je sais n’avoir pas…
Pourquoi des anciens jours réveill… Ma voix suffirait elle à leur imme… Laissez, laissez dormir les antiqu… Ne forcez point mes yeux à se moui… Parti du fond de la Syrie,
À Étienne Charavay. Cette feuille soupire une étrange… Car la reine d’Écosse aux lèvres d… Qui récitait Ronsard et le Missel… A mis là pour jamais un peu de sa…
Si j’ai ri ce n’est pas du monde é… Les têtes penchées ou droites me f… Les jambes qui courent tremblent e… Je n’ai pas ri du monde qui passai…
Une première impression Peut définir l’avenir Et il suffit d’un sourire Pour une relation établir Un sourire naturel
Si ta vie obscure et charmée Coule à l’ombre de quelques fleurs… Âme orageuse mais calmée Dans ce rêve pur et sans pleurs, Sur les biens que le ciel te donne…
Contrerime LXI. Pâle matin de Février Couleur de tourterelle Viens, apaise notre querelle, Je suis las de crier ;
Que j’aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde
Mon cœur tendu de lierre odorant e… Vous êtes un jardin où les quatre… Tenant du buis nouveau, des grappe… Et des pommes de pin, dansent sur… —Sous les poiriers noueux couverts…
C’est l’aurore et c’est l’avril, Lui dit-il, Viens, la rosée étincelle. –Le vallon est embaumé : Viens, c’est mai
Par votre ange envolée ainsi qu’un… Par ce royal enfant, doux et frêle… Grâce encore une fois ! grâce au n… Grâce au nom du berceau !
Mes allées ensommeillées Ahmed Khettaoui /Algérie **A la mémoire de : Arthur Rimbau… **** Quand on me dit, en vain :
Je ne sens plus le poids du temps… D’une aile égale et douce en s’éco… Je voudrais chaque soir que le jou… Fût encore au matin à peine commen… Ou plutôt que le jour naisse ou me…
Sonnet. Grand ciel, tu m’es témoin que j’é… Quand par témérité j’ai demandé de… Convoitant de si bas les voûtes ét… Mes vœux n’altéraient pas ton calm…
Ô drapeau de Wagram ! ô pays de V… Puissance, liberté, vieil honneur… Principes, droits, pensée, ils fon… De toute cette gloire un vaste aba… Toute leur confiance est dans leur…
La voix du soir est sainte et fort… Lourde de songe et de parfums, Et son flot d’ombre me rapporte La cendre des espoirs défunts. J’ai dit à l’amour qu’il s’en aill…
La Porte-Saint-Martin va donner… Où Paris tout entier se hâte d’ac… Tout manque, les balcons, les loge… J’ai pourtant une place et je vais… Ce théâtre où jadis je vous ai ren…
Baisse la lampe. Il faut, les soi… Que nul geste, perçu distinctement… Le cours harmonieux du songe intér… Viens là tout près de moi, blottis… Le vent charge au galop la neige s…
Seul, le coude dans la plume, J’ai froissé jusqu’au matin Les feuillets d’un gros volume Plein de grec et de latin ; Car nulle étroite pantoufle
Amis ! c’est donc Rouen, la ville… Aux vieilles tours, débris des rac… La ville aux cent clochers carillo… Le Rouen des châteaux, des hôtels… Dont le front hérissé de flèches e…
Rêvant aux métamorphoses Que les dieux faisaient jadis : « Belles se changeaient en roses, Disait l’aimable Doris. Heureux temps pour un cœur tendre…
Épigramme. Domp Jean faisait son testament, Abhorrant le monde et les vices ; Sa garce lui dit doucement Qu’il n’oublia point ses services.
La fontaine coule sur la place du… Le soleil déridé brille au travers… Les voix qui murmuraient sont bien… Il en reste encore quelques frais… J’écoute le bruit
Est-ce l’avril ? Sur la colline Rossignole une voix câline, De l’aube au soir. Est-ce le chant de la linotte ? Est-ce une flûte ? est-ce la note
Du songe universel notre pensée es… Et le dragon était consulté du pro… Et jadis, dans l’horreur des antre… Entr’ouvrant de leur griffe ou tor… D’effrayants livres pleins de sini…
En acquittant nostre temps vers je… Le nouvel an et la saison jolie, Plains de plaisir et de toute lies… Qui chascun d’eulx chierement nous… Venuz sommes en ceste mommerie (1)…
Oh ! combien le péril enrichirait… Si nous nous souvenions des voeux… Mais, le péril passé, l’on ne se s… De ce qu’on a promis aux Cieux ; On compte seulement ce qu’on doit…
De ses épaules larges, contre l’ombre qui danse sur le mur, il tient la place où les autres têtes passeraient. L’instrument est une guitare dont les notes ne vont pas assez haut. Person...
Qui les planta là, dans ces flaque… Au cœur même de ces cloaques ? Aucun ne le sait, mais on croit Au surnaturel de l’endroit. Narguant les ans et les tonnerres,