Sonnet. De grêles horizons noyés d’un brou… Et plaquant tout autour leur bordu… Sur un ciel moite et bas d’où pour… D’un nuageux funèbre où du gris s’…
Aux charmes que sur toi nature a s… Quand le sort ajouta les trésors d… Sans doute par méprise il dotait l… Mais sa faveur volage il vient de… Et tu crois qu’il t’abaisse ? Ah…
Contrerime XLVI. Douce plage où naquit mon âme ; Et toi, savane en fleurs Que l’Océan trempe de pleurs Et le soleil de flamme ;
Il est né, j’ai perdu mon jeune bi… Je le tenais si bien dans mon âme… Il habitait mon sein, il buvait me… Je le laissais jouer et tirailler… À qui vais-je parler dans mon cœur…
L’eau terne enserre les dragues Dans un bassin de mercure Où nage, sombre teinture, La fumée aux gestes vagues. Régulière, la fumée
Contrerime LXV. I. M. N. Plus souple à dénouer mes plis Que le serpent n’ondule, Ayant tous, ô Vénus Pendule,
Le ciel pâlit, la terre humide et… Respire. Messager du matin, le ve… Agite faiblement la vigne sur le m… Et d’une main timide entr’ouvre ma… Une lueur d’argent lustre l’herbe…
Ton coeur n’est plus à moi Amie qui a fait ma joie, Pour ta gentillesse ancrée en toi, Je voudrais te dire merci, D’avoir enchanté ma vie.
Depuis que sous les cieux un doux… Ma jeunesse en sa fleur, ouverte a… Si mon cœur a rêvé, si mon cœur rê… Le choix irrévocable et l’éternel… C’est qu’aux jours périlleux, touj…
Chacun donne à celle qu’il aime Les plus beaux noms et les plus do… Pour moi, c’est ton nom de baptême Que je préfère encore à tous. Simple et tendre à dire, il me sem…
Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur D’une langueur
Un dimanche matin, mettant la vest… Les garçons, montrant nus les musc… Jouent aux boules, ou bien, corps… L’un, entouré d’enfants, se façonn… Et leur dit, abaissant et relevant…
Ô ciel ! après huit jours d’absenc… Après huit siècles de désirs, J’arrive, et ta froide prudence Recule l’instant des plaisirs Promis à mon impatience !
(Imitée du latin de Hugues Grotiu… 1604. Trois ans déjà passés, théâtre de… J’exerce de deux chefs les funeste… Et fais émerveiller tous les yeux…
Sonnet. Beauté qui rends pareils à des tem… Es-tu donc à ce point par les dieu… De descendre du ciel sur la prosti… De prêter ta splendeur vivante à d…
C’était le bruit de sa bottine A travers ce que je rêvais, Ou sa tête penchée et fine Près de mon front, quand j’écrivai… Elle fit ce manège d’ange
Couple heureux et brillant, vous q… Dès longtemps comme un hôte à vos… Qui m’avez laissé voir, en votre d… Triomphante, et d’éclat partout en… Le cours intérieur de vos félicité…
Chien chaud, Tout entier dans la voix, dans les… De ton maître, Prends la vie comme le vent, Avec ton nez.
Sonnet. Les nuits d’hiver quand le vent pl… Se plaint, hurle, siffle et vagit, On ne sait quel drame surgit Dans l’homme ainsi qu’en la demeur…
Nos âmes heureuses Voici que j’ai trouvé la joie, En une personne admirable, toi, Tu m’as rejoins, je t’attendais, Mon coeur en est tout chamboulé.
Va, ne nous plaignons pas de nos h… Un trop facile amour n’est pas san… Le bonheur se flétrit, comme une f… Dès qu’on veut l’incliner vers soi… Regarde autour de nous ceux qui pl…
Polybe, le vieillard aux secrets m… Que cent ans de sagesse ont fait s… Assis près de Clydès le pâtre sur… Écoute, en lui parlant, descendre… Et regarde, pensif, dans le golfe…
Même en deuil pour cent trahisons, À vos soleils nous embrasons Nos cœurs meurtris, jeunes saisons… Ô premières roses trémières ! Ô premières amours ! Premières
Le soir charmant qui fait rêver to… Tombe dans les vallons du haut des… Le ciel, rouge au couchant, à l’or… Comme les cordes d’or d’une lyre d… Les rayons du soleil oblique qui s…
Elle était de ce monde, Où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et Rose, elle a vécu Ce que vivent les Roses,
C’est l’heure : je sais bien qu’el… Qu’elle n’a pas noué la furtive de… Et que mon désir vain ne dira pas… Devinant la musique exquise de ses… Je sais que les doux mots qu’avait…
Tu peux bien ne pas revenir Si c’est à présent ton envie ; Mais redoute mon souvenir, Qui, malgré toi, t’aura suivie Dans les songes des nuits d’été
Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. Entre nos cœurs tant de distance !
Deux déités, qui de leur main féco… Versent la paix et le bonheur au m… Servant dans ses desseins le dieu… Joignent d’un double nœud tous les… C’est toi, divine Bienfaisance !
Tout enfant, j’allais rêvant Ko-H… Somptuosité persane et papale Héliogabale et Sardanapale ! Mon désir créait sous des toits en… Parmi les parfums, au son des musi…