Si tu veux abuser mon coeur D’une autre image que la sienne, Peu à peu, tristement moqueur, Il retrace l’image ancienne. C’est un pêle-mêle inouï,
Dans la forêt mouillée et verte, Comme deux rudes compagnons, Nous allions à la découverte Cueillir au loin des champignons. Nous n’y connaissions pas grand ch…
Le mélange des voix des êtres sous… les frissons des arbres l’étreinte des revirements de fumé… le recul des mains le cœur assassi… Tout l’or et le sang les poitrines…
Voici dans le couvent voisin qui s… Le rosaire et le bruit d’abeilles… Voici le vent du soir qui joue ave… Ô bien-aimée, un jour encore s’est… Joignons les mains, joignons nos c…
Parfois de crépuscule pleine Avec la lune sur le cœur, J’ai l’âme flottante et sereine Du jour qui meurt. Je vis sans rêve, sans pensée,
Quand la blanche cigogne, à traver… Frappant à larges coups d’air de s… Le col tendu, ses pieds roses pend… Vole vers les climats d’or, d’azur… Emportée à son rêve, et buvant dan…
Contrerime LXIV. Toi, pour qui les dieux du mystère Sont restés étrangers, J’ai vu ta mâne aux pieds légers, Descendre sous la terre,
Fable XV, Livre II. « Que fais-tu donc en ce bourbier, Où je te vois vautré sans cesse ?… Au pourceau disait le coursier. « Ce que j’y fais ? parbleu ! j’en…
Chemin faisant dans les clartés si… Dans l’obscurité complète le temps… Roulé au fond sombre du circuit et… Tout ce qui luit Qui s’éteint
Une source descend de la roche bru… Les filles de Plomar viennent lav… Aux coups vifs des battoirs se mêl… Que fait le flot, et c’est une for… Comme devant l’autel sur la dalle…
Sur cette fougère où nous sommes, Six fois, durant le même jour, Je fus le plus heureux des hommes. Nous étions seuls avec l’amour. Sur les lèvres de mon amie
Les deux amis à barbe grise, La jambe croisée, en fumant, En sont arrivés doucement, La dernière nouvelle apprise, À parler des choses d’antan.
L’eau nous sépare, écoute bien : Si tu fais un pas, tu n’as rien. Voici ma plus belle ceinture, Elle embaume encor de mes fleurs. Prends les parfums et les couleurs…
Ils sont fiers ceux-là !... comme… C’est à la don-juan qu’ils vous fo… Ils ne sentent pas bon, mais ils f… Valeureux vauriens, crétins cheval… Prenant sans demander – toujours s…
C est les Feuillets de l auteur… C est la rubrique du journal Donn… C est le plan des bals camps . Le conflit armé vient d apporter l… Par l empereur rouge et arrogant…
Je m’attendais à tout ce qui peut… La tête en bas Les pieds touchant la tête Et tout ce qui dans l’angle remuai… Contre le mur
J’ai rencontré avec sa lumière bla… Je ne respire plus... Un adieu in… Et maintenant, dites-moi si cette sera perpétuel... Allez, mensonge… Dites-moi qu’il me reste encore du…
J’ai une fantaisie Je dirais même un goût C’est qu’en te dévorant, Je casse tout, Je décortique tout,
Sonnet. Tant que vous marcherez sous le so… Par les mauvais chemins poussant l… Ô frères, dont les rois ne savent… Et qui ne savez rien de leurs subt…
Notre nom n’a plus rien à énoncer ni une rivière invisible compagne
Aimer la Vérité, C’est aimer dans son cœur une Naï… Le peintre la demande aux rires de… * Sans la beauté de Dieu, le cœur d…
Va ! tu triompheras, ô noble bien-… De cet amour sacré qui fait saigne… Sort infailliblement et s’écoule u… Par lequel tu seras guérie et parf… Tes enfants grandiront, hélas ! en…
Sitôt que j’eus le franc usage de… Je le mis en des mains qui s’ouvra… C’étaient de douces mains, si bell… Dont le toucher était délicieux et… Heureux et frémissant de les senti…
À manger son propre sang En tartine sur du pain À boire l’eau de l’étang Où les morts prennent leur bain À prononcer des paroles
À Madame de Staël. Au sein de Parthénope as-tu goûté… Dans le tombeau du monde apprenons… Sur cette terre en vain, splendide… Le même astre immortel règne sans…
Par un froid de papier, les écoliers du vide rougissent à travers les vitres. Un grand rideau sur la façade se gonfle de petits monstres. L’ébéniste est représenté jusqu’aux genoux. Enf...
Contrerime L. J’ai vu le Diable, l’autre nuit ; Et, dessous sa pelure, Il n’est pas aisé de conclure S’il faut dire : Elle, ou : Lui.
suite de Odes, par le Vampire Hybrizein où je vous explique comment l'améthyste autrefois brillante comme une étoile fut irrémédiablement tachée par le sang bleu d'un animal mythologiqu...
Dites-moi, bords féconds de l’anti… Voisins des flots amers, Ce que va demander, si loin de sa… Tout ce peuple à vos mers ? L’Alsace, dès longtemps, vaillant…
C’est un palais du dieu, tout remp… Cariatides sœurs, des figures d’iv… Portent le monument qui monte à l’… Fier comme le témoin d’une immorte… Quoique l’archer Soleil avec ses…