Tant de forêts arrachées à la terr… et massacrées achevées rotativées Tant de forêts sacrifiées pour la…
De sa grâce redoutable Voilant à peine l’éclat, Un ange met sur ma table Le pain tendre, le lait plat ; Il me fait de la paupière
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
L’homme pâle, le long des pelouses… Chemine, en habit noir, et le ciga… L’Homme pâle repense aux fleurs d… —Et parfois son oeil terne a des r… Car l’Empereur est soûl de ses vi…
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
Peindre d’abord une cage avec une porte ouverte peindre ensuite quelque chose de joli quelque chose de simple
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allé au marché aux fleurs
Le soleil gît sur le sol Litre de vin rouge brisé Une maison comme un ivrogne Sur le pavé s’est écroulée Et sous son porche encore debout
Braves gens écoutez ma complainte écoutez l’histoire de ma vie c’est un orphelin qui vous parle qui vous raconte ses petits ennuis hue donc...
Des milliers et des milliers d’ann… Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
Moi je joue du piano disait l’un moi je joue du violon disait l’autre moi de la harpe moi du banjo
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de… Oreiller de chair fraîche où l’on… Mais où la vie afflue et s’agite s… Comme l’air dans le ciel et la mer… Léonard de Vinci, miroir profond…
Mon arbre. Sous le mûrier platane, en été, do… Où l’ombre bienfaisante apaise not… Son feuillage éployé offre un toit… Un havre rafraîchissant aux heures…
Pluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n’est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n’es plus je ne sais…
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
Rue de Seine DIX heures et demie le soir au coin d’une autre rue un homme titube... un homme jeune
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez
La Pythie, exhalant la flamme De naseaux durcis par l’encens, Haletante, ivre, hurle !... l’âme Affreuse, et les flancs mugissants… Pâle, profondément mordue,
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Si je regarde tout à coup n’a véri… subir cette parole intérieure sans… éphémères ; et cette infinité d’en… facilité, qui se transforment l’un… elles. Incohérente sans le paraîtr…
Il dissipe le jour, Il montre aux hommes les images dé… Il enlève aux hommes la possibilit… Il est dur comme la pierre, La pierre informe,
Sur une assiette bien ronde en por… une pomme pose Face à face avec elle un peintre de la réalité essaie vainement de peindre
Couronné d’étincelles Un marchand de pierres à briquet Élève la voix le soir Dans les couloirs de la station Javel
Un homme entre chez une fleuriste et choisit des fleurs la fleuriste enveloppe les fleurs l’homme met la main à sa poche pour chercher l’argent
Je t’adore à l’égal de la voûte no… Ô vase de tristesse, ô grande taci… Et t’aime d’autant plus, belle, qu… Et que tu me parais, ornement de m… Plus ironiquement accumuler les li…
Dès l’aube, chers rayons, mon fron… À peine il se redresse, il voit d’… Sur le marbre absolu, le temps pâl… L’heure sur moi descendre et croît… *
Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j’aime S’il en est encore temps Et que j’ai enfermée