Dans ton décor naïf tu m’apparais,… Doux fantôme où revit la romance,… Qui brodais en levant parfois sur… Des cils rêveurs et deux yeux purs… Ta mansarde fleurie ouvre sur l’O…
Je sais un bouquet de roseaux Qui dans le golfe, au bord des eau… Est solitaire ; Mélodieux, frais et serré, Pour moi ce petit bois sacré
Comment disparaître quand nous som… par tous ? Ton âme n’est vue que par toi-même… Cependant, je souhaiterais la cont… Si tu voulais bien me la montrer.
Mes allées ensommeillées Ahmed Khettaoui /Algérie **A la mémoire de : Arthur Rimbau… **** Quand on me dit, en vain :
Ce regard furtif Quelle est cette peine que tu ress… Cette tête que tu abaisses en te l… Pourquoi ces yeux dirigés vers l’h… Ces silences qui restent si longs…
Pour venir t’aimer, ma chère, Je franchis les blancs ruisseaux, Et j’ai l’âme si légère Que j’ai pitié des oiseaux. Quel temps fait-il donc ? Il gèle…
Je… Mo… D’une aile inquiète et folle vole… To… D’…
L’auberge était sinistre, isolée ;… On eût dit une tombe au fond d’un… Pareille au croque-mort qui recouv… La nuit l’enveloppait de son grand… Voyageur attardé, je couchais dans…
À Charles Keller. Venus des quatre coins de l’horizo… De la cime des pics et du fond des… Les aquilons rageurs sont d’invisi… Qui fouettent sans lanière et qui…
En forêt. À M.… Au creux des humides savanes, Ceint des herbes et des lianes Qui foisonnent dans les roseaux,
Ainsi qu’un lierre obscurceint le… La montagne en traits noirs sur le… Sur le ciel pâlissant et pur d’un… L’âme à la fin du jour goûte la vo… D’être comme une fleur trop lourde…
Si je le parle, à coeur de jour, Au pays, avec les miens, comme Au grand siècle tout gentilhomme Le parlait aux abbés de cour, C’est... Ains seulement par amour…
Bien loin est un monde trépât Car bien triste est l’Univers san… Bien triste est l’âme qui jamais n… Ô lune, invisible ou toi que je vo… Malheureuse est la Terre sans Sol…
Si vous venez sous mes ombrages, Ô voyageurs, vous reposer, Goûtez la fraîcheur des nuages Où glissent mes plus doux baisers… Écoulez les feuilles luisantes
Nous lisons dans Legrand du Saull… Que le crétin a du goût pour L’arithmétique...tiens ! c’est drô… Et la musique...du tambour. Qu’il a du goût pour la peinture ;
Dans un siècle de fer, de houille… La vie est rude, hélas ! pour le p… Si la gloire est souvent un mirage… La foi ne s’éteint pas dans un vra… Par toutes les saisons et sur tous…
Je t’aime Toi dont tant d’années ont enchant… Tu t’absentes et je me rends compt… Tu me manques... reviens, je t’en… Ha ! Je t’aime ! Je ne peux vivre…
Sonnet. Mannequin idéal, tête-de-turc du l… Eternel Féminin !... repasse tes… Et viens sur mes genoux, quand je… Me montrer comme on fait chez vous…
C’est l’antique forêt aux mille en… Le tilleul aux fleurs d’or embaume… Et la lune pensive, astre cher aux… Fait germer dans mon cœur d’ineffa… J’allais, et j’entendis,—poète las…
À Madame François Wells. En se couchant au fond de la grand… Le soleil disparaît dans un ciel p… Et, de la tête aux pieds, la haute… Profondément tressaille au premier…
Il n’a que sa chemise écrue et sa… Pour tout costume. Il porte un bo… Tel il rôde, faisant mouliner son… Promenant l’ébahi de son regard qu… Barbu, gras et rougeaud, il montre…
Épigramme. Je n’aime point la dame en amour s… Puis qu’on perd sans regret ce qu’… Tels plaisirs sont plus tôt étouff… La femme et le cheval sont de même…
Je te rencontre un soir d’automne, Un soir frais, rose et monotone. Dans le parc oublié, personne. Toutes les chansons se sont tues : J’ai vu grelotter les statues,