L’art de la connexion Un voyage Sans distance Entre l’amour Et le monde
en plein silence une conversation silencieuse ses appels sans son au fond de moi cachés vient de l’inconnu
TOUS MES ESPOIRS BRISES Tous mes espoirs brisés contre les récifs d’un rivage tout aussi torturé que moi par le… Tous mes espoirs se sont dispersés
Rions, chantons, ô mes amis, Occupons-nous à ne rien faire, Laissons murmurer le vulgaire, Le plaisir est toujours permis. Que notre existence légère
Dans le bain, sur les dalles, À mon pied négligent J’aime à voir des sandales De cuir jaune et d’argent. En quittant ma baignoire,
Je vois bien l’arbre aux pommes d’… Prospérer dans vos prés humides ; Mais cela n’en fait pas encor Un vrai jardin des Hespérides. La timide sécurité
(Sur la fausse honte ou le respect… Oui, sans peine, au travers des so… Arnauld, des novateurs tu découvre… Et romps de leurs erreurs les file… Mais que sert que ta main leur des…
La forge retentit de longs fracas… Tout hurle, tout gémit, et, dans l… Sous le soufflet robuste un noir b… Est le naissant foyer du splendide… La machine à vapeur, rauque, siffl…
On ne voit rien au Ciel, en la te… Au feu, en l’eau, à l’air, qu’en l… Mon esprit affligé n’aille se mart… Et mon âme sur soy cruellyse insol… Quand une âme céleste, une paresse…
Avec mes ailes brisées j’évente les miettes d’un univers qui s’écroule. Les paumes de mes mains étendent ma gratitude
Quand mon nez savoure ton délicieu… Et que nos regards se sont enfin r… Mon esprit voyage à travers mille… Tant mes narines brûlent de ce pla… Guidé par ton odeur vers d’occulte…
Ne hurtez plus a l’uis de ma pense… Soing et Soussi, sans tant vous t… Car elle dort et ne veult s’esveil… Toute la nuyt en paine a despensee… En dangier est, s’elle n’est bien…
Je n’ai pas connu ma mère, Et nul ne m’en a rien dit ; Je n’ai pas connu mon père, Et j’erre comme un maudit. Je n’ai ni toit ni famille,
D’un outrageux combat la fortune e… Me veulent ruiner et me veulent bi… L’amour me veut aider, et fortune… Le brouille en le trompant de quel… L’un fit dedans les yeux de Diane…
Hôtes de ce séjour d’angoisse et d… Où Satan sur le seuil a mis : Plu… Qui vous brisez le front contre se… Et vîntes échanger, dans cette fan… La perpétuité des peines de ce mon…
Sonnet. Maintenant, je suis malheureux De rencontrer ces fleurs clochette… À bords dentelés, violettes, Sur les talus des chemins creux.
Loin des oreilles importunes, Le gars mangeant avec le vieux, D’un ton fier et malicieux Lui conte ses bonnes fortunes, De quelle sorte il fait sa cour,
Salut et joie à ceux d’ici ! Congédiez votre souci, Maîtres, serviteurs et servantes. Femmes, c’est assez de travaux ; Pendez au mur les écheveaux
Nuages déraillez au chalumeau ! Pluie fille violente effilez vos c… Blessures de la mer installez-vous… Entonnoirs et volcans tous à la dé… A la débandade dieux fous !
En verrai ge jamais la fin, De voz oeuvres, Merancolie ? Quand au soir de vous me deslie Vous me ratachez au matin. J’aimasse mieulx autre voisin
À manger son propre sang En tartine sur du pain À boire l’eau de l’étang Où les morts prennent leur bain À prononcer des paroles
Aujourd’hui Je parcours ces routes Ces routes qui me racontent mainte… —une histoire d’amour. Elles ne seront plus jamais les mê…
Qui donc a pu graver ces deux vers… Près des flots, sur la porte en fe… Qui que tu sois, passant, merci.… Écrivit ces deux vers sans penser… Tu passais ; tu rêvais ; tu t’assi…
Les mains levées vers un point où… robuste Qui se vengera Même si tout retombe au silence po… Et moi sans être battu ni vainqueu… Derrière le porte-manteau mobile c…
Bois d… Au Bois, les lauriers sont coupés… Mais le Persil verdit encore ; Au Serpolet, petits coupés Vertueux vont lever l’Aurore...
L autre jour .. je suis sorti pou… Avec mon copain .. l ami Paulo… Dans un dernier instant .. il ava… Dans les toilettes .. il as sorti… Un énorme engin bien monté .. ban…
Certain cafard, jadis jésuite, Plat écrivain, depuis deux jours Ose gloser sur ma conduite, Sur mes vers, et sur mes amours : En bon chrétien je lui fais grâce,
Madame, il est donc vrai, vous n’a… Vous n’avez pas voulu comprendre m… Votre voix m’a glacé d’une parole… Et vos regards distraits dans mes… Madame, il m’est cruel de vous avo…
L’hiver resserre autour du foyer l… Voici Noël. Voici la bûche qui pé… Le « carignié », vieux tronc énorm… Conservé pour ce jour, flambe au f… Ce soir, le « gros souper » sera b…
Sonnet. Le soir, la solitude et la neige s… Pour faire un paysage affreux de c… Blêmissant au milieu dans un demi-… Tandis que ses lointains d’obscuri…
Joanne a six ans. Hier c’était un… Ce n’est plus qu’une enfant d’Ève.… Pourtant de son regard son regard… Car Dieu regarde face à face l’in… Elle est pauvre, elle est gaie, à…
De frigides roses pour vivre Toutes la même interrompront Avec un blanc calice prompt Votre souffle devenu givre Mais que mon battement délivre
Ô toi, qui fus mon écolière En musique, et même en amour, Viens dans mon paisible séjour Exercer ton talent de plaire. Viens voir ce qu’il m’en coûte à m…
On les voit s’en venir en bandes, À la prime aube, tout le long, Le long des palus et des landes, Glissant de-ci, de-là, selon Leur humeur folâtre et changeante.
… L’amour a transmis jusqu’à nous Les noms de Pétrarque et de Laure… Ah ! d’eux si nous parlons encore, Combien l’on parlera de vous !
Ode XXVIII. Si j’avois un riche tresor, Ou des vaisseaux engravez d’or, Tableaux ou medailles de cuivre, Ou ces joyaux qui font passer
L’Arrhée parle. Ces croupes que fouaille Un vent forcené, Ce sont les Mené De la Cornouaille.
En la nef de bonne nouvelle Espoir a chargié Reconfort Pour l’amener, de par la belle, Vers mon cueur qui l’ayme si fort. A joye puist venir au port
Joh Mera Hissa Woh Apne Saath L… Ussey Woh Apna Mukammal Jahan K… Yuh Toh Mujhse Mujhiko Churake… Khushnaseeb Hain Woh Jinse Woh… Yuh Toh Phir Mukammal Apna Jaha…
Une amoureuse flamme Consume mes beaux jours ; Ah ! la paix de mon âme A donc fui pour toujours ! Son départ, son absence
1611. Plus Mars que Mars de la Thrace, Mon père victorieux Aux rois les plus glorieux Ota la première place.
(Qui m’avait envoyé des vers.) Les Grecs, en courtois chevaliers… Dans leurs combats, s’il en faut c… Ce qu’ont dit la fable et l’histoi… Changeaient entr’eux de boucliers…
À la Bidassoa, près d’entrer en E… Je descendis, voulant regarder la… Et l’île des Faisans, et l’étrang… Pendant qu’on nous timbrait d’un n… Et je vis, en errant à travers le…
Avec ou sans, Comme une perle chère, Comme un diamant, Tu brilles. Les ans n’ont pas pu, oui,
Paris en Juin. L’été débute par l… Et, rouvrant ma croisée à l’aube,… De voir le ciel toujours brouillé… Sous mes yeux assoupis rien de ble… C’est la rue et la fange, au mois…
Tout est fini : la nuit surgit, le… Le toit s’est écroulé sur l’hôte c… Et près du moribond immobile et qu… On passe, le regard distrait ou so… Ainsi ceux qui l’ont vu jadis en s…
Dedans mon Livre de Pensée, J’ai trouvé écrivant mon cœur La vraie histoire de douleur, De larmes toute enluminée, En effaçant la très aimée
A u pays d’Elisa. Toi qui ronges la plus odorante fe… Chili Chenille du papillon-lune* Toi dont toute la structure épouse
Sous les averses de pluie, les larmes de la vie sont tombées sur moi, m’appelant à la cruauté des gens. Les larmes n’ont pas de couleur, mais leur douleur est multiple. J’ai beaucoup pl...
Mon père est mort, voici vingt ans… Enfant, je n’ai pas vu partir le c… Mais je sais la tristesse affreuse… Ce char glacé portant les morts co… Au milieu des passants affairés, e…
C’est le grand jour des mascarades… Le bon public prend ses ébats, Et partout sur nos promenades Il fait cortège au mardi gras. Au froid, sur la dalle fangeuse,
Es-tu vraiment morte ou joues-tu Encore à simuler la pâleur et le s… O toi passionnément au sommeil qui… Comme on ne sait que mourir ? Es-tu vraiment morte ou joues-tu
Filippa, Faïs, Esclarmonde, Les plus rares, que l’on put voir, Beautés du monde ; Mais toi si pâle encor d’avoir Couru la lune l’autre soir
Je suis allé chez le le bottier, Je lui ai dis de faire des chaussu… J’ai mis mes nouvelles chaussures, Mes pieds étaient trop grands, Cela a fait des trous dans mes nou…
Voici que vous avez assez souffert… Assez connu l’amour, le désir, le… L’âpreté du vouloir et la torpeur… L’orgueil d’être vivant et de pleu… Que voulez-vous savoir qui soit pl…
Sur ton front brun comme la nuit, Maître, aucun fil d’argent ne luit… Et nul Décembre sacrilège, Ne met sa neige. Pourtant, dans ton labeur sacré,
Pour le Papillon et l’Âme La Grèce avait un seul nom ; Ô poètes ! je proclame Que la Grèce avait raison. L’Âme et l’insecte ont des ailes
Fable XI, Livre III. Le vent s’élève ; un gland tombe d… Un chêne en sort.—Un chêne ! Osez… Chêne cet avorton qu’un souffle fa… Ce fétu, près de qui la plus humbl…
Ah ! qu’elle est belle !... qu’ell… Oh ! qu’il doit avoir de bonheur Celui qui respire près d’elle, Celui qui fait battre son cœur ! Et l’on m’a dit : « Non !... cett…
Contrerime XVI. Trottoir de l’Élysé'-Palace Dans la nuit en velours Où nos coeurs nous semblaient si l… Et notre chair si lasse ;