Depuis qu’Amour cruel empoisonna Premièrement de son feu ma poitrin… Toujours brûlai de sa fureur divin… Qui un seul jour mon coeur n’aband… Quelque travail, dont assez me don…
Comme l’autre Ophélie, Dont la douce folie S’endort en murmurant Dans le torrent, Pâle, déchevelée
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
C’était bien longtemps .. bonjour… Sur le journal bleu .. le poète é… Le soleil s’est levé du bon pied… Je suis assis sur le vieux taboure… J attends le retour du copain .
Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu’en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charma… Quand il miaule, on l’entend à pei… Tant son timbre est tendre et disc…
Entre tant de beautés que partout… Je contemple bien, amis, que le dé… Mais on voit scintiller en Lola d… Le charme inattendu d’un bijou ros…
C’est les feuilles du Jeudi . Des mots .. qui font froid dans le… Qui feront quelques vagues . La manœuvre .. qui avait donnée d… C’est l article de l histoire ..…
C’est la légende et la nature . Le poing virgule et aucune rupture… La valeur n attends pas les années… Ton cœur ne pleure plus en secret… Le poète .. c’est le gaillard com…
Travaillez, prenez de la peine : C’est le fonds qui manque le moins… Un riche laboureur, sentant sa mor… Fit venir ses enfants, leur parla… « Gardez-vous, leur dit-il, de ven…
Oh ! Je voudrais tant que tu te souvien… des jours heureux où nous étions a… En ce temps-là la vie était plus b… et le soleil plus brûlant qu’aujou…
Douces colonnes, aux Chapeaux garnis de jour, Ornés de vrais oiseaux Qui marchent sur le tour, Douces colonnes, ô
II est de forts parfums pour qui… Est poreuse. On dirait qu’ils pén… En ouvrant un coffret venu de l’O… Dont la serrure grince et rechigne… Ou dans une maison déserte quelque…
Aujourd’hui l’homme blanc Ne s’étonne plus de rien Et quand il jette à l’enfant noir Au gentil cireur de Broadway
Des oiseaux par milliers volent ve… Le gardien ne peut supporter des c… Tant pis je m’en fous ! Et il éteint tout Au loin un cargo fait naufrage un…
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout
Tes yeux sont si profonds qu’en me… J’ai vu tous les soleils y venir s… S’y jeter à mourir tous les désesp… Tes yeux sont si profonds que j’y… À l’ombre des oiseaux c’est l’océa…
“ Si vous voulez que j’aime encore… Rendez-moi l’âge des amours ; Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s’il se peut, l’aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin
Dans les planches d’anatomie Qui traînent sur ces quais poudreu… Où maint livre cadavéreux Dort comme une antique momie, Dessins auxquels la gravité
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez
C’est le carnet de bord .. lundi… Tu vois .. j écris quelques ligne… Une vie de chantiers et d écriture… Des gestes de tout les jours . Préparer le café chaud et le jus…
Tous les yeux d’une femme joués sur le même tableau Les traits de l’être aimé traqué par le destin sous la fleur immobile d’un sordide papier peint L’herbe blanche du meurtre dans une f...
Idole de ma vie, Mon tourment, mon plaisir, Dis-moi si ton envie S’accorde à mon désir ? Comme je t’aime en mes beaux jours…
... Je compose en esprit, sous les… L’Admirable !... le feu, des cirq… Il change le mont chauve en august… D’où s’exhale d’un dieu l’acte ret… Si le dieu chante, il rompt le sit…
La barque est sur le sable Le sable est sur la barque C’est un restant d’embarcation Un squelette Que le vent enlace
Une nuit que j’étais près d’une af… Comme au long d’un cadavre un cada… Je me pris à songer près de ce cor… À la triste beauté dont mon désir… Je me représentai sa majesté nativ…
À Édouard Manet. Le vent, tiède éclaireur de l’assa… Soulève un brouillard vert de bour… La pluie et le soleil, le calme et… Les bois noirs sur le ciel, la nei…
Deux et deux quatre quatre et quatre huit huit et huit font seize... Répétez ! dit le maître Deux et deux quatre
Quand chez les débauchés l’aube bl… Entre en société de l’Idéal ronge… Par l’opération d’un mystère venge… Dans la brute assoupie un ange se… Des Cieux Spirituels l’inaccessib…
Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n’est pas celui d’un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t’adore, ô ma frivole,
Par les soirs bleus d’été, j’irai… Picoté par les blés, fouler l’herb… Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur… Je laisserai le vent baigner ma tê… Je ne parlerai pas, je ne penserai…
Je suis belle, ô mortels ! comme u… Et mon sein, où chacun s’est meurt… Est fait pour inspirer au poète un… Eternel et muet ainsi que la matiè… Je trône dans l’azur comme un sphi…
Rue de Seine DIX heures et demie le soir au coin d’une autre rue un homme titube... un homme jeune
« Délivrez-moi de ma lourde parure… Ces longs habits, cette riche coif… Doublent encore la fatigue du soir… L’heure s’avance, et déjà du manoi… Les murs épais sont enveloppés d’o…
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
C’était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre
Mon arbre. Sous le mûrier platane, en été, do… Où l’ombre bienfaisante apaise not… Son feuillage éployé offre un toit… Un havre rafraîchissant aux heures…
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
Pourquoi le prononcer ce nom de la… Dans son brillant exil mon coeur e… Il résonne de loin dans mon âme at… Comme les pas connus ou la voix d’… Montagnes que voilait le brouillar…
Quand Don Juan descendit vers l’o… Et lorsqu’il eut donné son obole à… Un sombre mendiant, l’oeil fier co… D’un bras vengeur et fort saisit c… Montrant leurs seins pendants et l…
Bonjour, j écris ces quelques mot… Pour vous dire .. que je suis deb… Je viens de la gastine tourangelle… J avais connu le gland puissant . C’est le parfum des fleurs du prin…
Le tendre et dangereux visage de l… C’était peut-être un archer avec s… Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c’est qu’il m’…
C’est le chapitre .. la poésie co… Tu vois .. j ai des projets nouve… Rester ici .. où repartir ailleurs… Mais, c’est peut-être un brutal av… C est un rêve vague et lointain .
Une fois, une seule, aimable et do… À mon bras votre bras poli S’appuya (sur le fond ténébreux de… Ce souvenir n’est point pâli); II était tard ; ainsi qu’une méda…
J’ai mis mon képi dans la cage et je suis sorti avec l’oiseau sur… Alors on ne salue plus a demandé le commandant
De sa profonde mère, encor froide… Voici qu’au seuil battu de tempête… Amèrement vomie au soleil par la m… Se délivre des diamants de la tour… Son sourire se forme, et suit sur…
Pour soulever un poids si lourd, Sisyphe, il faudrait ton courage ! Bien qu’on ait du coeur à l’ouvrag… L’Art est long et le Temps est co… Loin des sépultures célèbres,
« Le mal, c’est comme les enfants,… Par ce temps qui délabre tout, as-… et que l’eau qui tombe entre nous…
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
Pluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n’est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n’es plus je ne sais…
Imaginez Diane en galant équipage… Parcourant les forêts ou battant l… Cheveux et gorge au vent, s’enivra… Superbe et défiant les meilleurs c… Avez-vous vu Théroigne, amante du…
Un Vieillard sur son Ane aperçut… Un Pré plein d’herbe et fleurissa… Il y lâche sa bête, et le Grison… Au travers de l’herbe menue, Se vautrant, grattant, et frottant…
Tous les jours, écartant les rosea… Près du fleuve où j’habite un pêch… —Car sous l’onde il a vu glisser d… Et reste là, rêveur, du matin jusq… L’air frémit, l’eau soupire et sem…
Ah ! Jeannot je chante, je chante Pour t’avoir le même demain Car la vie a l’air trop méchante Sans la caresse de ta main.
Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu d… Tes yeux creux sont peuplés de vis… Et je vois tour à tour réfléchis s… La folie et l’horreur, froides et… Le succube verdâtre et le rose lut…
J’ai fermé les yeux pour ne plus r… J’ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir. Où sont tes mains et les mains des… Où sont tes yeux les quatre volont…
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allé au marché aux fleurs
Un cheval s’écroule au milieu d’un… Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi.
Bien ! pillards, intrigants, fourb… Attablez-vous en hâte autour des j… Accourez ! place à tous ! Maîtres, buvez, mangez, car la vie… Tout ce peuple conquis, tout ce pe…
Par je ne sais quelle aventure, Un avare, un beau jour, voulant se… Au marché courut acheter Des pommes pour sa nourriture. Dans son armoire il les porta,
Quand j’étais jeune et fier et que… Les ailes de mon âme à tous les ve… Les voiles emportaient ma pensée a… Et mes rêves flottaient sur tous l… Je voyais dans ce vague où l’horiz…