Encore un premier jour de l’an Que le temps nous apporte ! Cette date donne l’élan Aux vœux de toute sorte. Puissiez-vous, gais et bien portan…
Un rimeur de couplets comiques, De la folle et vive chanson Aux oreilles académiques A fait la funèbre oraison. Ingrat, à peine à son aurore,
Voici le cabinet charmant Où les Grâces font leur toilette. Dans cette amoureuse retraite J’éprouve un doux saisissement. Tout m’y rappelle ma maîtresse,
Qu’elle est gracieuse et belle ! Est-il rien d’aussi beau qu’elle ? Me diras-tu, matelot, Sur ta galère fidèle, Si la galère, ou le flot,
Je t’écris un poème qui va grandir, s’allonger d’un pied
Une nuit noire, par un calme, sous… Le Temps, l’Étendue et le Nombre Sont tombés du noir firmament Dans la mer immobile et sombre. Suaire de silence et d’ombre,
Viennent les ans ! J’aspire à cet… Où mon sang coulera plus sage dans… Où, les plaisirs pour moi n’ayant… Je vivrai doucement avec mes vieil… Quand l’amour, désormais affranchi…
Quand le Soleil du soir parcourt… Et jette l’incendie aux vitres du… Je suis la Grande Allée et ses de… Tout plongé dans mes rêveries ! Et de là, mes amis, c’est un coup…
L’an se rajeunissait en sa verte j… Quand je m’épris de vous, ma Sino… Seize ans étaient la fleur de votr… Et votre teint sentait encore son… Vous aviez d’une infante encor la…
Rêvant aux métamorphoses Que les dieux faisaient jadis : « Belles se changeaient en roses, Disait l’aimable Doris. Heureux temps pour un cœur tendre…
Ô mon Seigneur Jésus, enfance vén… Je vous aime et vous crains petit… Car vous êtes le fils de l’amour a… Ô mon Seigneur Jésus, adolescent… Mon âme vous contemple avec humili…
Dans le parc de Thalcy, j’ai dres… Sur qui le temps faucheur ni l’enn… Des filles de la nuit jamais n’aur… Et non plus que mes vers n’éteindr… J’ai engravé dessus deux chiffres…
La goutte d’eau de l’Habitude Corrode notre liberté Et met sur notre volonté La rouille de la servitude. Elle infiltre une quiétude
C’est la pure vérité Comme un manchon Ma belle dame mettez vos deux main… dans le bec de gaz nous y verrons plus clair
FRAGMENT. 1604. . . . . . .… L’Orne comme autrefois nous rever… Ravis de ces pensers que le vulgai…
Quiconque a peint Amour, il fut i… Non le faisant enfant chargé de tr… Non luy chargeant les mains de fla… Mais bien d’un double crespe envel… Amour hait la clarté, le jour m’es…
Eh quoi ! tout est sensible ! Pythagore. Homme, libre penseur ! te crois-tu… Dans ce monde où la vie éclate en… Des forces que tu tiens ta liberté…
Je suis le passager 34F à bord de… Depuis le dernier rang de mes agit… À deux mille pieds, je revis toute… pulsions Les mêmes que celles de tous les v…
Fable XI, Livre III. Le vent s’élève ; un gland tombe d… Un chêne en sort.—Un chêne ! Osez… Chêne cet avorton qu’un souffle fa… Ce fétu, près de qui la plus humbl…
En acquittant nostre temps vers je… Le nouvel an et la saison jolie, Plains de plaisir et de toute lies… Qui chascun d’eulx chierement nous… Venuz sommes en ceste mommerie (1)…
Mourir dans la buée ardente de l’é… Quand parfumé, penchant et lourd c… Le coeur, que la rumeur de l’air b… S’égrène en douloureuse et douce v… Mourir, baignant ses mains aux fra…
Donne moy tes presens en ces jours… Fait les plus courts de l’an, ou d… Dans le ruisseau d’Oubly dessus m… Endor mes pauvres yeux, mes goutte… Misericorde ô Dieu, ô Dieu ne me…
Je sais que je rencontrerai mon ombre, un jour, c’est notre destin. Je sais qu’un jour, la lumière s’éteindra pour nous et la gravité mortelle nous absorbera. Mais alors, sans espace et...
Tableau VIII. Un bosquet, une jeune femme ; À ses genoux un séducteur Qui jure une éternelle flamme, Et qu’elle écoute sans rigueur ;
Pour Henri le Grand, sur la de… absence de la princesse de Cond… 1609. Que n’êtes-vous lassées, Mes tristes pensées,
Sur l’onde saturée, Elle marchait. Convaincue que personne Ne la devinerait. Et la neige
J’ai le souvenir d’un prénom Dont je n’ai aucun souvenir J’essaie d’étancher Corps et âme L’abîme du savoir
En ce temps-là, je me rappelle Que je ne pouvais concevoir Pourquoi, se pouvant faire belle, Ma mère était toujours en noir. Quand s’ouvrait le bahut plein d’o…
Fable III, Livre I. D’Actéon, mes amis, vous savez l’… Vous savez qu’un peu cher il paya… Où la seule Diane a pu voir une i… Aux mots qu’en son courroux cette…
Un jour, tu cesseras de parcourir le monde comme si tu devais tout porter à bout de bras : le Soleil, le Ciel, les heures sombres de la nuit, l’instant secret où l’on frappe à ta porte ...
Ô ciel ! après huit jours d’absenc… Après huit siècles de désirs, J’arrive, et ta froide prudence Recule l’instant des plaisirs Promis à mon impatience !
Proscrit, errant, sans foyer, sans… Cet enfant nouveau né d’une épouse… Même en nous consolant ajoutait à… Mais des infortunés la généreuse a… Lui daigne ouvrir ses bras et son…
Ne me plains pas, me dit l’arbre, Autrefois, autour de moi, C’est vrai, tout était de marbre, Le palais comme le roi. Je voyais la splendeur fière
Sur les rives de mon chagrin, Tu t’es échouée. Brisée, ton corps secoué et Tes pleurs répétés. Sur les rives de mon chagrin,
Si vous alliez à la chasse en auto… Vous rencontreriez sûrement dans l… Un cerf un lièvre et un faisan Cela vous entraînerait loin sûreme… Si vous alliez à la chasse en auto…
Tous les bas âges sont épars sous… Certes, l’alignement des vases et… Ce parterre au cordeau, ce cèdre r… Ce chêne que monsieur Despréaux e… Ces barreaux noirs croisés sur la…
Ah ! sous une feinte allégresse Ne nous cache pas ta douleur ! Tu plais autant par ta tristesse Que par ton sourire enchanteur À travers la vapeur légère
Le miel sucré de vostre grâce, Le bel astre de vostre face Meurtrière de tant de cueurs Ne sorte de ma souvenance ; Mais où prendray-je l’espérance
Ô ! j’ai froid d’un froid de glace Ô ! je brûle à toute place ! Mes os vont se cariant, Des blessures vont criant ; Mes ennemis pleins de joie
Dans le ciel clair rayé par l’hiro… Le matin qui fleurit comme un divi… Parfume la feuillée étincelante et… Où les nids amoureux, palpitants,… A la cime des bois chantent à plei…
Le gars imberbe .. c est Polyphém… C est un drôle de phénomène . C est le dernier suceur et un vole… C est le marquis des Champs Hauts… C est le grand noble .. qui vient…
Fable XII, Livre I. Un médisant accusait les échos. Un médisant !....... Je le ménage… Le ciel, disait-il dans sa rage, Puisse-t-il les punir de leurs mau…
Gordes, j’ai en horreur un vieilla… Qui l’aveugle appétit de la jeunes… Et là froid par les ans de soi-mêm… À vivre délicat en repos otieux. Mais je ne crains rien tant qu’un…
Il a vécu tantôt gai comme un sans… Tour à tour amoureux insoucieux et… Tantôt sombre et rêveur comme un t… Un jour il entendit qu’à sa porte… C’était la Mort ! Alors il la pri…
Ô toi dont la pénible enfance S’écoule au milieu des douleurs, Toi, dont la fragile existence M’a déjà coûté tant de pleurs ; Ô ! De ta mère,
Sur l’éloignement prochain de la c… La Roche, ou de la vicomtesse d’A… 1608. Le dernier de mes jours est dessus… Celle dont mes ennuis avaient leur…
Bel arbre, je viens effacer Ces noms gravés sur ton écorce, Qui par un amoureux divorce Se reprennent pour se laisser. Ne parle plus d’Éléonore ;
Oui, mais ainsi qu’on voit en la g… Les débats des plus grands, du fai… De leur douteux combat laisser tou… Au corps mort du pays, aux cendres… Je suis le champ sanglant où la fu…
C est un article du lundi . C était le curé du village . Qui m as appris à aimer les homme… Dans le petit jardin .. derrière… Tu vois .. il avait baissé son sh…
Ils sont fiers ceux-là !... comme… C’est à la don-juan qu’ils vous fo… Ils ne sentent pas bon, mais ils f… Valeureux vauriens, crétins cheval… Prenant sans demander – toujours s…
TOUS MES ESPOIRS BRISES Tous mes espoirs brisés contre les récifs d’un rivage tout aussi torturé que moi par le… Tous mes espoirs se sont dispersés
Permettez-moi dit le jeune Espagnol de vous oflrir cette ciga… Il me tendit sa cravate. Deux détectives s’approchèrent mirent les menottes…
Le jour de sa fête Dans un deuil que mon cœur révère, Pour ta fête en ce jour, ô mon ver… Je n’offre point des fleurs : héla… La rose pour tes yeux serait encor…
Sonnet XXIII. Si je pouvoy’ porter dedans le sei… Avec mon amitié celle que j’ayme a… Je ne me plongeroy au curieux souc… Qui dévore mes sens d’une ennuyeus…
Rares sont ceux qui ont éprouvé le… Ils s’appellent Gérard, Xavier, Arthur... ceux qui ont su qu’au re…
Ceux qui me comprennent, disent que je suis triste. Ceux qui ne me comprennent pas, demandent ce que je veux. Ma sœur me dit qu’il
Le chemin devant moi N’est pas une ligne droite Il y a des courbes et des raccourc… Il est large et étroite Il y a des hauts et des bas
Hideux siècles de foi, de lèpre et… Que le reflet sanglant des bûchers… Siècles de désespoir, de peste et… Où le Jacque en haillons, plus vi… Geint lamentablement sa pitoyable…
Tableau VI. Dans cette alcôve solitaire Sans doute habite le repos : Voyons. Mais ces doubles rideaux Semblent fermés par le mystère ;
Le percepteur trouve qu’on tarde ; Il veut être payé ce soir. —J’ai quelques sous, mais je les g… Pour vous acheter du pain noir. Si je n’en porte à votre mère,