Contrerime XXV. Ô poète, à quoi bon chercher Des mots pour son délire ? Il n’y a qu’au bois de ta lyre Que tu l’as su toucher.
Sous les branches de saule en la v… Un peuple impur se tait, glacé dan… Tandis qu’on voit sur l’eau de grê… Fuir vers les nymphéas que voile u… Mais, planant sur ce monde où la v…
L’aile ternie et de rosée humide, Sylphe inconnu, parmi les fleurs c… Sous une feuille, invisible et tim… J’aime à rester caché. Le vent du soir me berce dans les…
Je ne puis résister à la mélancoli… De la feuille qui tombe & du jour… À ce moment, en moi quelque chose… Quelque chose de fier qui souffrir… Cette feuille qui tombe & qu’à jam…
Dans tous mes rêves c’était vous ! Vous étiez belle, Et je tombais à vos genoux : Ou si, rebelle, Quand vous me donniez un doux nom,
Mens b… Madame, autour de vous tant de grâ… Votre chant est si pur, votre dans… Un charme si vainqueur, Un si touchant regard baigne votre…
(La veille de la publication d’… C’est demain, c’est demain qu’on l… Qu’on lance mon navire aux flots ; L’onde en l’appelant se balance Devant la proue ; amis, silence !
(Pour un ami qui publiait une é… À toi, Ronsard, à toi, qu’un sort… Depuis deux siècles livre aux mépr… J’élève de mes mains l’autel expia… Qui te purifiera d’un arrêt odieux…
Prison… Lors que ma douleur secrète, D’un cachot aveugle jette Maint soupir empoisonné, Tu m’entends bien sans parole.
Tandis qu’un reste d’ombre obscurc… Et que la brume encore enveloppe l… Derrière la montagne aux cimes den… Le soleil surgit radieux. C’est lui, c’est le soleil ! Éveil…
Quel est ce lied qui fait son nid… Et qu’une femme au loin, délicate,… Ah ! quel lied monotone a crispé m… Au long des draps léchés de fla mm… Nulle ne berce mon chagrin et ne m…
Le Vestiaire Le Portemanteau La lumière
Il reste la mélancolie Quand le bonheur s’en est allé. Alors il faut bien qu’on oublie Ou qu’on ne soit pu consolé, Mais, comme l’oubli serait pire,
Par l’esprit ou par la fortune J’aime à voir tout homme grandir ; Nulle gloire ne m’importune, Je ne suis pas las d’applaudir ; Je trouve même légitime
Te souviens-tu de ce matin d’hiver… De la dernière et chère promenade… Il faisait beau, le soleil était c… C’était un temps d’heureux ou de m… C’était aussi notre pays charmant,
Un soir, je vis une hirondelle Descendre du haut du ciel bleu Et s’élancer à tire d’aile Sous les absides du saint lieu. Et depuis, dans les vapeurs blanch…
Sonnet. Cette nuit, tu prendras soin que d… Frissonne, humide encore, une gerb… Nul flambeau dans la chambre—où te… Se noieront comme un rêve en des v…
Comment savoir d’avance Si ce nouvel amour sera la vague i… Qui transportera l’âme ivre d’émot… Jusqu’où s’annonce, enfin, la révé… Ou s’il ira se perdre en fol espoi…
Tu peux bien ne pas revenir Si c’est à présent ton envie ; Mais redoute mon souvenir, Qui, malgré toi, t’aura suivie Dans les songes des nuits d’été
A C*** (En lui demandant les œuvres d’un… Muse qui possédez au cœur ce saint… Dont le ciel généreux enrichit ceu… Lisez, lisez des vers ; mais plus…
Il est tapi dans l’ombre et dans le froid pendant l’hiver. Quand le vent souffle il agite une petite flamme au bout des doigts et fait des signes entre les arbres. C’est un vieil homme ...
Je n’aimerai jamais que toi... A moins qu’une femme ne m’aime, Et ne me donne aussi sa foi Pour me la reprendre de même. Car, vois-tu, nous ne pouvons pas,
Stance X. Le miel sucré de vostre grâce, Le bel astre de vostre face Meurtrière de tant de cueurs Ne sorte de ma souvenance ;
À Francfort-sur-le-Mein l’on entr… De ne voir qu’élégance, éclat, fas… Ô Francfort, qu’as-tu fait de ta v… Marraine des Césars, où donc est… Mais plus loin, à travers l’or fau…
Ami, tu me dis : « Joie extrême ! Donc, ce matin, comblant ton voeu, Rougissante, elle a dit : Je t’ai… Devant l’aube, cet autre aveu. Ta victoire, tu la dévoiles.
Sonnet CII. On ne fait de tout bois l’image de… Dit le proverbe vieil : mais nous… De tout bois faire pape, et cardin… Et vêtir en trois jours tout une a…
Sonnet. Maître, qui du grand art levant le… Pour consoler la chair besoigneuse… Redis la gloire antique à cette ex… Ton corps va donc subir l’outrage…
Les jours lumineux de nos fiançail… Les beaux jours que rien n’est ven… Mon cœur, ô mon cœur, comme tu tre… À leur souvenir ! Ô la triste vie, ô la vie amère,
Comment me défaire de ces quelques… Tout me suit Le monde devient de plus en plus p… C’est une course rapide et éternel… Comme la vie
(Pour le jardin de Mme D’houdetot… Ô Combien j’aime mieux vos riants… Que ces parcs de Plutus, dispendi… Où venaient à grand bruit se cache… Et les ennuis des grands, et les c…