Pour faire une étoile à cinq branc… Ou à six ou davantage Il faut d’abord faire un rond Pour faire une étoile à cinq branc… Un rond !
Les bancs sont prisonniers Des chaînes d’or du mur Prisonniers des jardins où le sole… Près de la forêt vierge De la prairie étale
Je te frapperai sans colère Et sans haine, comme un boucher, Comme Moïse le rocher Et je ferai de ta paupière, Pour abreuver mon Saharah
Rondeau. Il est aisé de plaire à qui veut p… D’un ignorant un bavard écouté, D’un journaliste un rimailleur van… Sans nulle peine y trouvent leur a…
Les cloîtres anciens sur leurs gra… Etalaient en tableaux la sainte V… Dont l’effet réchauffant les pieus… Tempérait la froideur de leur aust… En ces temps où du Christ floriss…
Sa main tendue est une coquille où… Et l’eau sous la gouttière fait un bruit de métal Derrière le rideau une figure roug… Dans l’air blanc matinal
Mais enfin où sommes-nous Je lustre de deux doigts le poil d… Un griffon de transparence passe l… Au travers je ne reconnais pas le… Le soir tombe il est clair que nou…
Les corbeaux battent la campagne La nuit s’éteint Pour une tête qui s’éveille Les cheveux blancs le dernier rêve Les mains se font jour de leur san…
Saint-Valery-Sur-Somme. Oh ! combien de marins, combien de… Qui sont partis joyeux pour des co… Dans ce morne horizon se sont évan… Combien ont disparu, dure et trist…
Le long des rues bruissantes, les… L’une d’elles un moment me tient s… René iMagritte. Mais ce que je contemple de loin e… Magritte extrêmement nuancé—avec l…
Elle était orpheline et servait da… Saint-Martin et Saint-Jean d’été… Où les gros métayers, au chef-lieu… Disputant et frappant à terre du b… Viennent, pour la saison, louer de…
Sommes-nous, dit-il, en Provence… Quel amas d’arbres toujours verts Triomphe ici de l’inclémence Des aquilons et des hivers ? Jasmins dont un air doux s’exhale,
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Le lézard de l’amour S’est enfui encore une fois Et m’a laissé sa queue entre les d… C’est bien fait J’avais voulu le garder pour moi.
Tu avais bien tout de même dans les quatre-vingts ans Mais Dieu qui sait prendre les choses de très haut En faveur de son petit chanteur de la manécanterie derrière elle Et les voilà pa...
Ô mon père, soldat obscur, âme ang… Juste qui vois le mal d’un oeil mé… Sois béni ! je te dois ma haine et… Pour tous les vils trésors dont le… Oh ! tandis que je vais fouillant…
Ô père qu’adore mon père ! Toi qu’on ne nomme qu’à genoux ! Toi, dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère ! On dit que ce brillant soleil
Salut ! bois couronnés d’un reste… Feuillages jaunissants sur les gaz… Salut, derniers beaux jours ! Le… Convient à la douleur et plaît à m… Je suis d’un pas rêveur le sentier…
Stances Sans doute il est trop tard pour p… Depuis qu’elle n’est plus quinze j… Et dans ce pays-ci quinze jours, j… Font d’une mort récente une vieill…
C est la palette des mots . C est un article sur la colonne du… Tu vois .. le sulbaterne est assis… Fumant sa cigarette en écoutant la… Le sarrois .. sur le point d appui…
Sur la place taillée en mesquines… Square où tout est correct, les ar… Tous les bourgeois poussifs qu’étr… Portent, les jeudis soirs, leurs b… —L’orchestre militaire, au milieu…
Un miracle de sable fin Transperce les feuilles les fleurs Éclôt dans les fruits Et comble les ombres Tout est enfin divisé
Comme en un préau d’hôpital de fou… Le monde anxieux s’empresse et s’a… Autour de mes yeux, poursuivant au… Le rêve que j’ai quand je pense à… Mais n’en pouvant plus, pourtant,…
Au coin de la rue sous le seul bec… Il fait sombre, plus loin, et la n…
Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge ; Pas un pêcheur dans l’eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève,
L’oiseau du Colorado Mange du miel et des gâteaux Du chocolat des mandarines Des dragées des nougatines
Pour l’enfant, amoureux de cartes… L’univers est égal à son vaste app… Ah ! que le monde est grand à la c… Aux yeux du souvenir que le monde… Un matin nous partons, le cerveau…
“ Le Phénix ” Toutes les choses au hasard Tous les mots dits sans y penser Et qui sont pris comme ils sont di… Et nul n’y perd et nul n’y gagne
Donc c’est fait. Dût rugir de hon… Te voilà, nain immonde, accroupi s… Cette gloire est ton trou, ta baug… Toi qui n’as jamais pris la fortun… Te voilà presque assis sur ce haut…
Le voici l’agneau si doux Le vrai pain des anges Ou ciel il descend sur nous Dévorons-le tous ! Dieu de clémence odieux vainqueur…
À Sainte-Beuve. LE BERGER. Étoile du berger, si tu voulais m’… Toi qui brilles là-haut comme un p… Où mon œil n’atteint pas, ton rega…
Les pieds dans l’eau, bien plus pe… Portant, pendue au col, sa boîte a… Sous l’arche du vieux pont sombre… Le pêcheur s’est tenu, tout le jou… Il ne voit ni le soir qui tombe, n…
Toi qui, comme un coup de couteau, Dans mon coeur plaintif es entrée… Toi qui, forte comme un troupeau De démons, vins, folle et parée, De mon esprit humilié
Mon cœur dans le silence a soudain… Comme une onde que trouble une bri… Puis la paix des beaux soirs douce… Et c’est un calme ciel qu’à présen… En tendant vers tes yeux mon désir…
Comme vous m’êtes nécessaires et comme vous m’êtes chères. Mes yeux qui se ferment sur des larmes imaginaires, mes mains qui se tendent sans cesse vers le vide. J’ai rêvé cette nuit de ...
A Paul et Virginie au tenon et à la mortaise à la chèvre et au chou
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
Homme libre, toujours tu chériras… La mer est ton miroir ; tu contemp… Dans le déroulement infini de sa l… Et ton esprit n’est pas un gouffre… Tu te plais à plonger au sein de t…
Au musée de cire du Souvenir vous prenez la galerie des projets… le couloir des velléités l’escalier des faux désirs
Contre les assauts d’un Renard Un arbre à des Dindons servait de… Le perfide ayant fait tout le tour… Et vu chacun en sentinelle, S’écria : « Quoi ! ces gens se mo…
Le carnaval s’en va, les roses von… Sur les flancs des coteaux déjà co… Cependant du plaisir la frileuse s… Sous ses grelots légers rit et vol… Tandis que, soulevant les voiles d…
La rosée la pluie la vague la barq… La reine servante Médieuse La perle la terre Perle refusée terre consentante
Ni vu ni connu Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu ! Ni vu ni connu
Les rafles d’or sur le ravin des v… Quand les feuillets de la mer se r… Au bruit du vent Et des portées des voiles On commence à s’habituer à tous ce…
Tu ne veux pas de mon âme Que je jette à tour de bras : Chère, tu me le payeras !... Sans rancune – je suis femme ! – Tu ne veux pas de ma peau :
Sous la vitre L’abri des gouttes de rosée Et le long des gouttières Entre les deux nuages Le plomb au bout du fil
Non, mon cher, Dieu merci ! pour… Je ne me suis pas fait poète satir… Mon silence n’est pas, quoiqu’on p… Une prétention de me faire écouter… Je puis bien, je le crois, sans cr…
La Cigale, ayant chanté Tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau
Lorsque du Créateur la parole féc… Dans une heure fatale, eut enfanté… Des germes du chaos, De son oeuvre imparfaite il détour… Et d’un pied dédaigneux le lançant…
Ce loup me remet en mémoire Un de ses compagnons qui fut encor… Il y périt. Voici l’histoire : Un villageois avait à l’écart son… Messer loup attendait chape-chute…
Celles qui sont des fleurs légères… Figurines d’or et beautés toutes m… Où s’irise une faible lune... Les… Mélodieuses fuir dans le bois écla… De mauves et d’iris et de nocturne…
Les premiers azurs printaniers Reculent au loin les écumes Des flots verts, longtemps prisonn… Sous les brouillards gris et les b… Les mouettes, de nouveau blanches,
Le soir a tendu de sa brume Les peupliers de Keranroux. La première étoile s’allume : Viens-t’en voir les peupliers roux… Fouettés des vents, battus des grê…
Comme d’un cercueil vert en fer bl… De femme à cheveux bruns fortement… D’une vieille baignoire émerge, le… Avec des déficits assez mal ravaud… Puis le col gras et gris, les larg…
Puisque mai tout en fleurs dans le… Viens ! ne te lasse pas de mêler à… La campagne, les bois, les ombrage… Les larges clairs de lune au bord… Le sentier qui finit où le chemin…
Je nommerai désert ce château que… Nuit cette voix, absence ton visag… Et quand tu tomberas dans la terre… Je nommerai néant l’éclair qui t’a… Mourir est un pays que tu aimais.
À May. Une salle avec du feu, des bougies… Des soupers toujours servis, des g… Des fleurets, des fleurs, tous les… Où l’on causerait pourtant sans or…
Le marchand de cercueils vient de… Et rabote en sifflant, les pieds d… L’année est bonne ; il n’a pas le… Et même il ne boit plus son gain t… Tout en jouant parmi les longues b…
Au seul souci de voyager Outre une Inde splendide et troub… —Ce salut soit le messager Du temps, cap que ta poupe double Comme sur quelque vergue bas
Au poète impeccable Au parfait magicien ès lettres fra… A mon très-cher et très-vénéré Maître et ami Théophile Gautier