Le matin s’écroule comme une pile… En milliers de tessons de porcelai… Et de cailloux Et de cascades Jusque sur le zinc de ce bistrot t…

Si, comme aux vents désignés par l… Il est un sens à l’espace et au te… S’ils en ont un ils en ont mille e… Et tout autant s’ils n’en possèden… Or qui de nous n’imagine ou presse…

Ma sirène est bleue comme les vein… Pour l’instant elle dort sur la na… Et sur l’océan que je crée pour el… Elle peut visiter les grottes magi… Là des oiseaux très bêtes

L’encrier périscope me guette au t… mon porte-plume rentre dans sa coq… La feuille de papier déploie ses g… Avant peu ses deux serres m’arracheront les yeux

Le nuage dit à l’indien : « Tire sur moi tes flèches, Je ne sentirai rien. » C’est vrai, rien ne t’ébrèche, Répond le sauvage,

Pendus, égorgés, empoisonnés, Voici la foule des suicidés : Le chemin se hérisse, il a la chai… Poignardés, noyés, précipités, Brisés par les roues du train,

Un jour après un jour, Une vague après une vague. Où vas-tu ? Où allez-vous ? Terre meurtrie par tant d’hommes e…

Je n’aime plus la rue Saint-Martin Depuis qu’André Platard l’a quittée. Je n’aime plus la rue

Andromède se tait au fond des bois… Les guêpes, les abeilles et les mo… En culbutant, dans l’air, font des… Et le ciel est ouvert comme une bo… Mais du ciel béant ne sort aucun c…

Par une fenêtre jaune d’or Entrent la pomme et l’ananas L’insecte et le poisson L’oiseau et l’ombre Pas la peine de faire tant de nuit

Alors la trompette retenura à tout… Et des oiseaux s’envoleront au bru… Ils voleront longtemps au-dessus d… Et, quand ils se poseront, Déjà nous reposerons

Rien ne ressemble plus à l’inspira… Que l’ivresse d’une matinée de pri… Que le désir d’une femme. Ne plus être soi, être chacun. Poser ses pieds sur terre avec agi…

Couchons-nous sur le pavé, Par le soleil chauffé, par le sole… Dans la bonne odeur de poussière De la journée achevée, Avant la nuit levée,

Il s’envola au fond de la rivière. Les pierres en bois d’ébèce les fi… Tout rien. Je la hais d’amour comme tout un c… Le mort respirait de grandes bouff…

Chaque jour de ses dents aiguës Le temps déchire un peu le tain De ce miroir et restitue A l’espace un nouveau butin La lèpre marque le visage