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Quelle soie aux baumes de temps

Quelle soie aux baumes de temps
Où la Chimère s’exténue
Vaut la torse et native nue
Que, hors de ton miroir, tu tends !
 
Les trous de drapeaux méditants
S’exaltent dans notre avenue :
Moi, j’ai ta chevelure nue
Pour enfouir mes yeux contents.
 
Non ! La bouche ne sera sûre
De rien goûter à sa morsure,
S’il ne fait, ton princier amant,
 
Dans la considérable touffe
Expirer, comme un diamant,
Le cri des Gloires qu’il étouffe.

Poésies (1899)

#ÉcrivainsFrançais

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