Poésies (1899)
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J’avais appris un compliment, Et j’accourais pour célébrer ta fê… On y parlait de sentiment De tendre amour, d’ardeur parfaite… Mais j’ai tout oublié,
La chair est triste, hélas ! et j’… Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que… D’être parmi l’écume inconnue et l… Rien, ni les vieux jardins reflété… Ne retiendra ce cœur qui dans la m…
Quelle soie aux baumes de temps Où la Chimère s’exténue Vaut la torse et native nue Que, hors de ton miroir, tu tends… Les trous de drapeaux méditants
Avec comme pour langage Rien qu’un battement aux cieux Le futur vers se dégage Du logis très précieux Aile tout bas la courrière
À la fenêtre recélant Le santal vieux qui se dédore De sa viole étincelant Jadis avec flûte ou mandore, Est la Sainte pâle, étalant
Toujours, n’importe le titre, Sans même s’enrhumer au Dégel, ce gai siffle-litre Crie un premier numéro.
Si tu veux nous nous aimerons Avec tes lèvres sans le dire Cette rose ne l’interromps Qu’à verser un silence pire Jamais de chants ne lancent prompt…
Victorieusement fui le suicide bea… Tison de gloire, sang par écume, o… Ô rire si là-bas une pourpre s’app… À ne tendre royal que mon absent t… Quoi ! de tout cet éclat pas même…
Quand l’ombre menaça de la fatale… Tel vieux Rêve, désir et mal de m… Affligé de périr sous les plafonds… Il a ployé son aile indubitable en… Luxe, ô salle d’ébène où, pour séd…
—« Sur les bois oubliés quand pass… Tu te plains, ô captif solitaire d… Que ce sépulcre à deux qui fera no… Hélas ! du manque seul des lourds… Sans écouter Minuit qui jeta son…
De frigides roses pour vivre Toutes la même interrompront Avec un blanc calice prompt Votre souffle devenu givre Mais que mon battement délivre
Hyperbole ! de ma mémoire Triomphalement ne sais-tu Te lever, aujourd’hui grimoire Dans un livre de fer vêtu : Car j’installe, par la science,
Surgi de la croupe et du bond D’une verrerie éphémère Sans fleurir la veillée amère Le col ignoré s’interrompt. Je crois bien que deux bouches n’o…
Une dentelle s’abolit Dans le doute du Jeu suprême À n’entr’ouvrir comme un blasphème Qu’absence éternelle de lit. Cet unanime blanc conflit
Le printemps maladif a chassé tris… L’hiver, saison de l’art serein, l… Et dans mon être à qui le sang mor… L’impuissance s’étire en un long b… Des crépuscules blancs tiédissent…