Stances et poèmes (1865)
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Sonnet. Ami, la passion du Verbe et de se… Nous obsède tous deux. Toi, d’une… Tu scrutes savamment le son déposi… Du génie et du cœur des hommes d’a…
Une enfant de seize ans, belle, et… Ouvrant ses yeux, ouvrait son cœur… S’est inclinée un jour comme une f… Agonisante deux fois blanche Par l’innocence et la langueur.
Sonnet. Tant que vous marcherez sous le so… Par les mauvais chemins poussant l… Ô frères, dont les rois ne savent… Et qui ne savez rien de leurs subt…
Sonnet. À vingt ans on a l’œil difficile e… On ne regarde pas la première venu… Mais la plus belle ! Et, plein d’… On prend pour de l’amour le désir…
Sonnet. Le Phédon jette en l’âme un céles… Mais rien n’est plus suave au cœur… Délicat embaumeur de la raison fra… Il sent la myrrhe, il coule aussi…
Sonnet. Faites-vous de ces vers un intime… Pardonnez-moi tous ceux où, pour l… J’ai pu chanter l’amour sans vous… Où j’ai mis plus du cœur des autre…
Tu les feras pleurer, enfant belle… Tous ces bambins, hommes futurs, Qui plus tard suspendront leur jeu… Aux cils câlins de tes yeux purs. Ils aiment de ta voix la roulade s…
Vous aviez l’âge où flotte encore La double natte sur le dos, Mais où l’enfant qu’elle décore Sent le prix de pareils fardeaux ; L’âge où l’œil déjà nous évite,
Par les nuits sublimes d’été, Sous leur dôme d’or et d’opale, Je demande à l’immensité Où sourit la forme idéale. Plein d’une angoisse de banni,
Sonnet. J’ai deux tentations, fortes égale… Le duvet de la rose et le crin du… Une rose du moins qui jamais ne se… Un cilice qui morde opiniâtrement…
Sonnet. Je voudrais bien prier, je suis pl… Ma cruelle raison veut que je les… Ni les vœux suppliants d’une mère… Ni l’exemple des saints, ni le san…
Sonnet. Je ne te raille point, jeune prost… Tu vas l’œil provocant, le pied ga… À travers le sarcasme et l’ignoble… Ton immuable rire est plus fort qu…
Sonnet. Que n’ai-je un peu de voix ! J’ai… De sentir mon poème en ma poitrine… Et de ne pouvoir pas, plus créateu… Comme j’ai mis mon cœur, mettre mo…
Nous recevions sa visite assidue ; J’étais enfant. Jours lointains !… La porte est close et la maison ve… Les foyers vendus sont des morts. Quand j’entendais son pas de demoi…
Je plains les exilés qui laissent… L’amour et la beauté d’une amante… Mais ceux qu’elle a suivis au dése… Ils ont avec la femme emporté la p… Ils retrouvent le jour de leur pay…