Odelettes (1856)
#ÉcrivainsFrançais
Ma sœur, ma sœur, n’est-il pas de… Contre l’affront du temps ? Qui les a pris, ces jours de notre… Où, les cheveux flottants, Beaux, enviés par les mères jalous…
Si j’étais le Zéphyr ailé, J’irais mourir sur votre bouche. Ces voiles, j’en aurais la clé Si j’étais le Zéphyr ailé. Près des seins pour qui je brûlai
Il chante encor, l’essaim railleur… Bien protégé par l’épine et le hou… Que le zéphyr caresse par bouffées… Diane aussi, l’épouvante des loups… Au fond des bois cache son cœur ja…
Hélas ! devant le noir feuillage d… J’ai le cœur tout glacé dans ma ro… Et par mes yeux, troués d’ulcères… La pluie en gémissant pleure sur m… Entre mes pieds, jadis plus blancs…
Ô Seigneur ! que fais-tu des voix… Et des pleurs à genoux ! La nuit silencieuse avec son aile… A passé devant nous. Hier, nous étions tous réunis, jeu…
Quand vous venez, ô jeune beauté b… Par vos regards allumer tant de fe… On pense voir Cypris, fille de l’… Épanouir et les Ris et les Jeux. Chacun, épris d’un désir langoureu…
Toi dont les cheveux doux et longs Se déroulent en onde fière, Comme les flots de ta rivière, Ô belle fille de Châlons ! Penche ta tête parfumée,
Ô mon père, soldat obscur, âme ang… Juste qui vois le mal d’un oeil mé… Sois béni ! je te dois ma haine et… Pour tous les vils trésors dont le… Oh ! tandis que je vais fouillant…
Toute cette nuit nous avons Relu le vieil ami Shakspere Aux beaux endroits que nous savons… Et voici que la nuit expire. Nous avons longtemps veillé, mais
David, brûlé de pures flammes, Dans un chant aux notes divines, Pour faire soupirer deux âmes Croise des rimes féminines. La Volupté ravie embrase
Pourquoi, courtisane, Vendre ton amour, La fleur diaphane, La fleur diaphane Que fleurit le jour
La sombre forêt, où la roche Est pleine d’éblouissements Et qui tressaille à mon approche, Murmure avec des bruits charmants. Les fauvettes font leur prière ;
La fille du gai Thespis Est tout endormie Et penche son front de lys Sur sa main blêmie. Ses Bacchantes aux doux yeux
C’était la veille de Mai Un soir souriant de fête, Et tout semblait embaumé D’une tendresse parfaite. De son lit à baldaquin,
Lorsque avec les sons Dont tu les complètes, Tu fais des chansons De mes odelettes, Mille aspects divers