Odelettes (1856)
#ÉcrivainsFrançais
Oh ! quand la Mort, que rien ne s… Nous prendra tous les deux dans un… Et jettera sur nous le manteau de… Puissions-nous reposer sous deux p… Puissent les fleurs de rose aux pa…
Aimons-nous et dormons Sans songer au reste du monde ! Ni le flot de la mer, ni l’ouragan… Tant que nous nous aimons Ne courbera ta tête blonde,
Sur ton front brun comme la nuit, Maître, aucun fil d’argent ne luit… Et nul Décembre sacrilège, Ne met sa neige. Pourtant, dans ton labeur sacré,
Oui, vous m’offrez votre amitié, Pour tous les maux que je vous con… Mais quoi ! c’est trop peu de moit… Glycère, et je n’ai pas mon compte… Je soupire, et vous en retour
Ris sous la griffe des vautours, Cœur meurtri, que leur bec entame… Vas-tu te plaindre d’une femme ? Non ! je veux boire à ses amours ! Je boirai le vin et la lie,
Près de la pierre close Sous laquelle repose Théophile Gautier, (Non tout entier, Car par son œuvre altière
Ô Vénus de Milo, guerrière au fla… Dont le front irrité sous vos divi… Songe, et dont une flamme embrase… Calme éblouissement, grand poème d… Débordement de vie avec art compen…
Que de fois sous les tilleuls, Tous deux seuls Avec ma maîtresse blonde, Ton livre m’a fait songer, Étranger
Sculpteur, cherche avec soin, en a… Un marbre sans défaut pour en fair… Cherche longtemps sa forme et n’y… D’amours mystérieux ni de divins c… Pas d’Héraklès vainqueur du monst…
Ô jeune Florentine à la prunelle n… Beauté dont je voudrais éterniser… Vous sur qui notre maître eût jeté… Que devant Galatée ou sur Amaryll… Vous qui d’un blond sourire éclair…
Sur la colline, Quand la splendeur Du ciel en fleur Au soir décline, L’air illumine
Plus vite que les autans, Saqui, l’immortelle, au temps De sa royauté naissante, Tourbillonnait d’un pied sûr, A mille pieds en l’air, sur
Hélas ! devant le noir feuillage d… J’ai le cœur tout glacé dans ma ro… Et par mes yeux, troués d’ulcères… La pluie en gémissant pleure sur m… Entre mes pieds, jadis plus blancs…
C’était la veille de Mai Un soir souriant de fête, Et tout semblait embaumé D’une tendresse parfaite. De son lit à baldaquin,
C’était la fin d’un bal ; nous éti… Où sous la volupté l’archet frisso… Où sous les gants flétris les doig… Où les fleurs et les pas, les rayo… Et la gaze envolée en un tourbillo…