Les Stalactites (1846)
#ÉcrivainsFrançais
Ma foi, vous avez bien raison, Vous pour qui tout est floraison Et violettes Parfumant les pieds de vos lys, De ne pas célébrer Phyllis
La Beauté, fatal aimant, Est pareille au diamant Que la fange peut mouiller Sans le souiller. Jusqu’au milieu du ruisseau,
Toute cette nuit nous avons Relu le vieil ami Shakspere Aux beaux endroits que nous savons… Et voici que la nuit expire. Nous avons longtemps veillé, mais
Je mourrai de mon désespoir Si vous n’y trouvez un remède. Exilé de votre boudoir, Je mourrai de mon désespoir. Pour votre toilette du soir
Odette, vos cheveux vermeils Ont le jaune éclat des soleils Parmi les moissons enchantées, Et caressent en nappes d’or Vos tempes plus blanches encor
Comme l’autre Ophélie, Dont la douce folie S’endort en murmurant Dans le torrent, Pâle, déchevelée
Parmi les gazons Tout en floraisons De… J’écoute sans fin La chanson du Vin
Avec ses sanglots, l’instrument re… Qui sent un pouvoir plus fort que… Donne l’harmonie enivrante et bell… Au musicien. Le cheval meurtri, qui saigne et q…
Ô poète, il le faut, honorons la M… Mais ne l’honorons point d’une ami… Et gardons d’offenser, pour des pl… L’Amour, qui se souvient, et se v… Notre âme est trop souvent comme c…
Chanter, mais dans le soir sonore Et pour ses amis seulement, Fuir le bruit qui nous déshonore Et le vil applaudissement ; Brûler, mais conserver sa flamme
Notre Eldorado, Mes amis, enfin doit éclore : Malgré mon bandeau, Je vois une nouvelle aurore. Aux cieux extasiés
Plus vite que les autans, Saqui, l’immortelle, au temps De sa royauté naissante, Tourbillonnait d’un pied sûr, A mille pieds en l’air, sur
Ô champs pleins de silence, Où mon heureuse enfance Avait des jours encor Tout filés d’or ! Ô ma vieille Font-Georges,
Eh bien ! mêle ta vie à la verte f… Escalade la roche aux nobles altit… Respire, et libre enfin des vieill… Fuis les regrets amers que ton cœu… Dès l’heure éblouissante où le mat…
Qui veut avant le point du jour, Vers le bien-aimé de mon âme, Parce que je languis d’amour, Porter le secret de ma flamme ? Ô mon cœur, à quel cœur discret