Poésies diverses (1838-1845)
#ÉcrivainsFrançais
Avril est de retour. La première des roses, De ses lèvres mi-closes, Rit au premier beau jour ; La terre bienheureuse
Cette vieille sorcière habitait un… Accroupie au penchant d’un maigre… L’été comme l’hiver au choc des qu… —Le chardon aux longs dards, l’ort… S’étendent à l’entour en nappe irr…
Tous les jours, écartant les rosea… Près du fleuve où j’habite un pêch… —Car sous l’onde il a vu glisser d… Et reste là, rêveur, du matin jusq… L’air frémit, l’eau soupire et sem…
Je veille, unique sentinelle De ce grand palais dévasté, Dans la solitude éternelle, En face de l’immensité. A l’horizon que rien ne borne,
Oui, l’oeuvre sort plus belle D’une forme au travail Rebelle, Vers, marbre, onyx, émail. Point de contraintes fausses !
Un aveugle au coin d’une borne, Hagard comme au jour un hibou, Sur son flageolet, d’un air morne, Tâtonne en se trompant de trou, Et joue un ancien vaudeville
Las de ce calme plat où d’avance f… Comme une eau qui s’endort, croupi… Las d’étouffer ma vie en un salon… Avec de jeunes fats et des femmes… Echangeant sans profit de banales…
Le jour tombait, une pâle nuée Du haut du ciel laissait nonchalam… Dans l’eau du fleuve à peine remué… Tremper les plis de son blanc vête… La nuit parut, la nuit morne et se…
Une flamme jetant une clarté bleuâ… Comme celle du punch, éclairait le… —C’était un carrefour dans le mili… Les nécromants en robe et les sorc… A cheval sur leurs boucs, par les…
Élégie VII. Cher ange, vous êtes belle A faire rêver d’amour, Pour une seule étincelle De votre vive prunelle,
Souffle, bise ! Tombe à flots, pl… Dans mon palais, tout noir de suie… Je ris de la pluie et du vent ; En attendant que l’hiver fuie, Je reste au coin du feu, rêvant.
Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. Entre nos cœurs tant de distance !
Enfant aux airs d’impératrice, Colombe aux regards de faucon, Tu me hais, mais c’est mon caprice… De me planter sous ton balcon. Là, je veux, le pied sur la borne,
Seul, le coude dans la plume, J’ai froissé jusqu’au matin Les feuillets d’un gros volume Plein de grec et de latin ; Car nulle étroite pantoufle
Pour veiner de son front la pâleur… Le Japon a donné son plus limpide… La blanche porcelaine est d’un bla… Que son col transparent et ses tem… Dans sa prunelle humide un doux ra…