Poésies diverses (1838-1845)
#ÉcrivainsFrançais
Brune à la taille svelte, aux gran… À la lèvre rieuse, aux gestes sémi… Blonde aux yeux bleus rêveurs, à l… La jeune fille plaît : ou réservée… Mélancolique ou gaie, il n’importe…
Tout beau, fauve grondeur, demeure… Il n’est pas temps encore ; couche… De ta queue aux crins roux flagell… Comme un sphinx accroupi dans les… Sur l’oreiller velu de tes pattes…
Au Luxembourg souvent, lorsque da… Gazouillaient des moineaux les joy… Qu’aux baisers d’un vent doux, sou… D’un ciel tiède et riant, les oran… Hasardaient leurs rameaux parfumés…
Deux fois je regarde ma montre, Et deux fois à mes yeux distraits L’aiguille au même endroit se mont… Il est une heure... une heure aprè… La figure de la pendule
On trouve dans les monts des lacs… Purs comme des cristaux, bleus com… Joyaux tombés du doigt de l’ange… Où le chamois craintif, lorsqu’il… S’imagine, trompé par l’optique il…
Au pays où se fait la guerre Mon bel ami s’en est allé ; Il semble à mon cœur désolé Qu’il ne reste que moi sur terre ! En partant, au baiser d’adieu,
Étoiles, qui d’en haut voyez valse… Faites pleuvoir sur moi, de vos pa… Vos pleurs de diamant ; Lune, lis de la nuit, fleur du div… Verse-moi tes rayons, ô blanche so…
L’hippopotame au large ventre Habite aux Jungles de Java, Où grondent, au fond de chaque ant… Plus de monstres qu’on n’en rêva. Le boa se déroule et siffle,
Une jeune chimère, aux lèvres de m… Dans l’orgie, a donné le baiser le… Elle avait les yeux verts, et jusq… Ondoyait en torrent l’or de ses ch… Des ailes d’épervier tremblaient à…
À la Bidassoa, près d’entrer en E… Je descendis, voulant regarder la… Et l’île des Faisans, et l’étrang… Pendant qu’on nous timbrait d’un n… Et je vis, en errant à travers le…
Ne sois pas étonné si la foule, ô… Dédaigne de gravir ton oeuvre jusq… La foule est comme l’eau qui fuit… Où le niveau n’est pas, elle ne vi… Donc, sans prendre à lui plaire un…
J’ai dans ma chambre une aquarelle Bizarre, et d’un peintre avec qui Mètre et rime sont en querelle, —Théophile Kniatowski. Sur l’écume blanche qui frange
Un oiseau siffle dans les branches Et sautille gai, plein d’espoir, Sur les herbes, de givre blanches, En bottes jaunes, en frac noir. C’est un merle, chanteur crédule,
Vous partez, chers amis ; la bise… Un beau reflet ambré dore le front… Comme un sein virginal sous un bai… La voile sous le vent palpite et s… Une écume d’argent brode la vague…
J’aime d’un fol amour les monts fi… Les plantes n’osent pas poser leur… Sur le linceul d’argent qui recouv… Le soc s’émousserait à leurs pics… Ni vigne aux bras lascifs, ni blés…