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A une pauvreté

Tu sauras qu’il te tient dans l’âtre qui s’achève,
Tu sauras qu’il te parle, et remuant
Les cendres de ton corps avec le froid de l’aube,
Tu sauras qu’il est seul et ne s’apaise pas.
 
Lui qui a tant détruit ; qui ne sait plus
Distinguer son néant de son silence,
Il te voit, aube dure, en ténèbre venir
Et longuement brûler sur le désert des tables.
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