Le livre de l’amie (1866)
#ÉcrivainsFrançais
Toujours l’extase des baisers ! Ne boire que la fleur des choses ! Les printemps sont malavisés ; Les roses ont tort d’être roses. Avoir toujours un oiseau bleu
Ta bouche était la coupe ardente o… Tes yeux étaient mon ciel, bleu co… Ivre, j’avais laissé l’espérance c… Passer avec l’amour sur la route o… Étant un amoureux, est-ce que je s…
Pendant qu’au loin la grave et len… Des cloches se répand, pareille au… Portant les saints de bois et les… La procession va, se développe et… Les bannières d’abord, presque san…
Le soleil s’est levé du milieu des… Comme le premier-né divin des nuit… Déchirant, dans un vol de flammes… Du matin frissonnant les frêles mo… Les champs, l’eau, les forêts grav…
Oh ! les mauvais dîners charmants Couvrant un seul bout de la table, Les faciles raffinements, Et le bonheur inévitable ! C’était trop chaud, c’était trop f…
Derrière l’épaisseur lucide du car… Un paysage grêle, une miniature, Fait voir chaque détail plus petit… Et tient entre les quatre arêtes d… Ce transparent posé d’aplomb sur l…
Fraîches, d’un rose vif et pâle to… Les heures du matin sont l’enfance… Du ciel elles ont vu la ville, leu… Et donnent un baiser à la belle en… Faites de transparence et de virgi…
Quand les malheureux ont l’été Et le soleil pour leur sourire, Il semble qu’un peu de gaité Vienne atténuer leur martyre. Mais l’hiver, quand il fait si fro…
Les pieds branlants et lourds et l… Moins utile qu’aimé, vieilli comme… Mais d’un attrait pareil à celui d… Le clavecin repose, immobile et mu… L’œil avait des lueurs et le cœur…
Les poètes sont des rois En effet très ridicules. Ils ont peut-être des droits Sur les vagues crépuscules, Sur les nuits, sur les soleils,
Distrait et grave comme un fou, Ayant mes rêves pour cortèges, Je vais un peu je ne sais où Par les pays où sont les neiges. Je vais, et je ne saurais pas
Que fais-tu là, chère attendue ? L’ennui fâcheux vient-il souvent Rendre à ton doux esprit rêvant Une longue visite indue ? Fais-tu des voyages charmants
Les bois ont dépouillé leur costum… A dû livrer au vent sa riche brode… Et les merles moqueurs, qui siffla… Ne savent où cacher leur vol vif e… Voici venir l’hiver, ceint avec ma…
L’Amour, l’autre soir, fantasque… Passant près de moi, prit une bala… Dans l’un des plateaux il jeta mon… Il jeta mon cœur avec violence. Dans l’autre, il plaça deux yeux p…
Comme la main distraite et qui n’a… Précis, par la vertu secrète d’un… Décrit, sans y songer et machinale… Un contour au hasard jeté, toujour… Ainsi va ma pensée, et l’éternel p…