Le livre de l’amie (1866)
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Ô la plus douce et la meilleure de… Autour du cou deux bras enlacés si… Premier mot du désir, premier rêve… Et premier abandon de toutes les m… Puis vaincus et jetés parmi le flo…
Son désordre était charmant : On eût dit beaucoup de fées Dans un tourbillonnement Légères et décoiffées. Seule, elle, faisait cela ;
Un jour nous étions en bateau : Elle voulut manger des mûres. —Le bord, c’est presque le coteau, Avec les bois pleins de murmures. Vous savez quels soleils charmants
S’il ne t’avait fallu que mon sang… S’il ne t’avait fallu que mes nuit… Tu sais comme j’aurais noué nos de… Par le bien, par le mal, mon cœur… S’il ne t’avait fallu, pour comble…
J’ai regardé longtemps tes yeux, v… J’ai regardé longtemps tes yeux, v… Dans l’azur délicat dont leur moir… Le rêve qui repose et berce la pen… J’ai regardé tes yeux pour y cherc…
Si je n’étais pas assez bon, Vois-tu, tu devais me le dire. J’ai l’habitude du pardon Comme toi celle du sourire. L’amant a dans son cœur le ciel :
Blanches, ayant la chair délicate… On ne peut pas savoir que les main… Pourtant l’âme se sèche et se flét… Elles touchent nos yeux pour en ti… Le lait pur et la nacre ont formé…
C’est l’heure : je sais bien qu’el… Qu’elle n’a pas noué la furtive de… Et que mon désir vain ne dira pas… Devinant la musique exquise de ses… Je sais que les doux mots qu’avait…
Quand les malheureux ont l’été Et le soleil pour leur sourire, Il semble qu’un peu de gaité Vienne atténuer leur martyre. Mais l’hiver, quand il fait si fro…
J’ai là, devant moi, son portrait. Regardez : la tête est jolie Délicatement, sans apprêt... Je ne l’avais pas embellie. Ce qu’on vantait, c’étaient ses ye…
Les Grecs, pour honorer une de le… Inscrivaient Callipyge au socle d… Ils aimaient, par amour de la gran… La vérité des corps harmonieux et… Je ne crois pas aux sots faussemen…
Ô lèvres, fleurs de sang qu’épanou… Frais calice du souffle et rose du… Où, malgré moi, revient mon rêve s… Si douces que les mots ne peuvent… Lèvres, coupes d’amour après qui l…
J’ai fait ce rêve bien souvent, Qui mettait mon cœur en détresse : L’amour, soufflant comme le vent, Avait emporté ma maîtresse. Mais au matin quel beau réveil !
Distrait et grave comme un fou, Ayant mes rêves pour cortèges, Je vais un peu je ne sais où Par les pays où sont les neiges. Je vais, et je ne saurais pas
Brisé de mes élans insensés vers l… Triste, j’ai replié les ailes de m… Et, lâchement tombé dans les bras… La volupté m’endort sur ses lèvres… Et pourtant dans mon sang court un…