Le livre de l’amie (1866)
#ÉcrivainsFrançais
Alerte et déliant la langue des pi… Quand viendra, couronné des florai… Avril, qui fait vibrer les âmes et… Avril, le doux poète et faiseur de… Quand l’aubépine, étoile et neige…
L’eau coulait au bord des prés, Loin de nos mélancolies. —Les gazons sont diaprés. Toutes les fleurs sont jolies. Tu te souviens, les oiseaux
Je ne vois pas tes yeux, mais je v… Tout ton être respire un grand air… A te sentir si fraîche en ta calme… Chavette ému tressaille, et Monse… Ta rondeur savoureuse aux poètes i…
Ton front est le foyer où mon âme… Le ciel de la pensée où palpite et… Mon rêve, oiseau chanteur aux long… C’est l’oreiller charmant où ma la… Où mon courage las de vivre se rév…
Je veux, humiliant mon front et me… Prosterné devant toi comme on est… Sous le ciel de tes yeux qui font… Baiser pieusement tes pieds petits… J’étancherai, gardant tout mon dés…
L’Amour, l’autre soir, fantasque… Passant près de moi, prit une bala… Dans l’un des plateaux il jeta mon… Il jeta mon cœur avec violence. Dans l’autre, il plaça deux yeux p…
Médaille d’or usée où la beauté pe… La saltimbanque au gré du public c… Étalait, sous le clair maillot, po… Des reliefs dont la ligne eût sédu… La jupe pailletée avait la couleur…
Ô la plus douce et la meilleure de… Autour du cou deux bras enlacés si… Premier mot du désir, premier rêve… Et premier abandon de toutes les m… Puis vaincus et jetés parmi le flo…
Vous êtes la beauté. Vers, la pur… C’est de vous que naquit Vénus au… Et vous avez formé son corps victo… De votre onde mobile à la lumière… C’est vous, près des vaisseaux, qu…
Une source descend de la roche bru… Les filles de Plomar viennent lav… Aux coups vifs des battoirs se mêl… Que fait le flot, et c’est une for… Comme devant l’autel sur la dalle…
C’est l’antique forêt aux mille en… Le tilleul aux fleurs d’or embaume… Et la lune pensive, astre cher aux… Fait germer dans mon cœur d’ineffa… J’allais, et j’entendis,—poète las…
Malingres, laids, tendant de longs… Le corps cerclé de linge et les pi… A deux pas des maisons, sans espac… Les petits arbres vont en bandes a… Ils sont libres de croître aux pla…
La petite rivière, bleue Si peu que le ciel ait d’azur, D’ici fait encore une lieue, Puis verse au fleuve son flot pur. Plus grande, elle serait moins dou…
Derrière l’épaisseur et le pur inc… Des lèvres, qu’en passant fait pal… On entrevoit les dents découvertes… Comme une aube à travers de frais… Ce n’est rien qu’un rayon, un file…
Sur la route du fleuve roi La rive veut rire et s’effraie ; Le ruisseau chuchote à part soi Et les peupliers font la haie. Bien que pressé d’aller au but,