Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité,
Dans mes jours de malheur, Alfred… Tu m’es resté fidèle où tant d’aut… Le bonheur m’a prêté plus d’un lie… Mais c’est l’adversité qui m’a fai… C’est ainsi que les fleurs sur les…
Le rideau de ma voisine Se soulève lentement. Elle va, je l’imagine, Prendre l’air un moment. On entr’ouvre la fenêtre :
Que j’aime à voir, dans la vallée Désolée, Se lever comme un mausolée Les quatre ailes d’un noir moutier… Que j’aime à voir, près de l’austè…
Chanson. Mimi Pinson est une blonde, Une blonde que l’on connaît. Elle n’a qu’une robe au monde, Landerirette !
Sonnet. Quand, par un jour de pluie, un oi… Jette au hasard un cri dans un che… Au fond des bois fleuris, dans son… Le rossignol pensif a parfois répo…
Je vis d’abord sur moi des fantôme… Traîner de longs habits ; Je ne sais si c’étaient des femmes… Leurs manteaux m’inondaient avec l… De nacre et de rubis.
Depuis qu’Adam, ce cruel homme, A perdu son fameux jardin, Où sa femme, autour d’une pomme, Gambadait sans vertugadin, Je ne crois pas que sur la terre
Te voilà revenu, dans mes nuits ét… Bel ange aux yeux d’azur, aux paup… Amour, mon bien suprême, et que j’… J’ai cru, pendant trois ans, te va… Et toi, les yeux en pleurs, avec t…
Sonnet. Non, quand bien même une amère sou… Dans ce cœur mort pourrait se rani… Non, quand bien même une fleur d’e… Sur mon chemin pourrait encor germ…
Vous qui venez ici Dans une humble posture De vos flancs alourdis Décharger le fardeau Veuillez quand vous aurez
Quand la lune blanche S’accroche à la branche Pour voir Si quelque feu rouge Dans l’horizon bouge
A quoi passer la nuit quand on sou… Ainsi, le verre en main, raisonnai… Quels entretiens choisir, honnêtes… Mais gais, tels qu’un vieux vin le… Rodolphe
Ulric, nul oeil des mers n’a mesur… Ni les hérons plongeurs, ni les vi… Le soleil vient briser ses rayons… Comme un soldat vaincu brise ses j… Ainsi, nul oeil, Ulric, n’a pénét…
Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce mon… Souvent font les meilleurs amours. Sais-je, au moment où je te quitte…