Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Dans mes jours de malheur, Alfred… Tu m’es resté fidèle où tant d’aut… Le bonheur m’a prêté plus d’un lie… Mais c’est l’adversité qui m’a fai… C’est ainsi que les fleurs sur les…
Yung-Frau, le voyageur qui pourra… S’arrêter, et poser le pied sur sa… Sentirait en son coeur un noble ba… Quand son âme, au penchant de ta n… Pareille au jeune aiglon qui passe…
J’étais seul, l’autre soir, au Th… Ou presque seul ; l’auteur n’avait… Ce n’était que Molière, et nous s… Que ce grand maladroit, qui fit un… Ignora le bel art de chatouiller l…
Jamais, avez-vous dit, tandis qu’a… Résonnait de Schubert la plaintiv… Jamais, avez-vous dit, tandis que,… Brillait de vos grands yeux l’azur… Jamais, répétiez-vous, pâle et d’u…
Sonnet. Ô Rhin, sais-tu pourquoi les amant… Abandonnant leur âme aux tendres r… Par tes bois verdoyants, par tes l… S’en vont par leur folie incessamm…
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère
Sonnet. Je vous ai vue enfant, maintenant… Fraîche comme une rose et le cœur… Je vous ai vu bambin, boudeur et p… Vous aimiez lord Byron, les grand…
Quand le paysan sème, et qu’il cre… Il ne voit que son grain, ses bœuf… —La nature en silence accomplit le… Couché sur sa charrue, il attend s… Quand sa femme, en rentrant le soi…
Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce mon… Souvent font les meilleurs amours. Sais-je, au moment où je te quitte…
(Vergiss mein nicht) (Paroles faites sur la musique de… Rappelle-toi, quand l’Aurore crai… Ouvre au Soleil son palais enchan… Rappelle-toi, lorsque la nuit pens…
La muse Depuis que le soleil, dans l’horiz… A franchi le Cancer sur son axe e… Le bonheur m’a quittée, et j’atten… L’heure où m’appellera mon ami bie…
Sonnet. C’est mon avis qu’en route on s’ex… Au vent, à la poussière, et qu’on… S’éveiller chiffonnée avec un mauv… Et qu’à la longue, en poste, un tê…
On me demande, par les rues, Pourquoi je vais bayant aux grues, Fumant mon cigare au soleil, À quoi se passe ma jeunesse, Et depuis trois ans de paresse
Sonnet. Ainsi, quand la fleur printanière Dans les bois va s’épanouir, Au premier souffle du zéphyr Elle sourit avec mystère ;
Vous qui venez ici Dans une humble posture De vos flancs alourdis Décharger le fardeau Veuillez quand vous aurez