Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Ulric, nul oeil des mers n’a mesur… Ni les hérons plongeurs, ni les vi… Le soleil vient briser ses rayons… Comme un soldat vaincu brise ses j… Ainsi, nul oeil, Ulric, n’a pénét…
Quand le paysan sème, et qu’il cre… Il ne voit que son grain, ses bœuf… —La nature en silence accomplit le… Couché sur sa charrue, il attend s… Quand sa femme, en rentrant le soi…
Lorsque j’ai lu Pétrarque, étant… J’ai souhaité d’avoir quelque gloi… Il aimait en poète et chantait en… De la langue des dieux lui seul su… Lui seul eut le secret de saisir a…
Chanson. Nous venions de voir le taureau, Trois garçons, trois fillettes. Sur la pelouse, il faisait beau, Et nous dansions un boléro
Déesse aux yeux d’azur, aux épaule… Belle muse païenne au sourire ador… Viens, laisse-moi presser de ma lè… Ton front qui resplendit sous un p… Vois-tu ce vert sentier qui mène à…
Ami, tu l’as bien dit : en nous, t… Il existe souvent une certaine fle… Qui s’en va dans la vie et s’effeu… “ Il existe, en un mot, chez les t… Un poète mort jeune à qui l’homme…
(Vers écrits au-dessous d’une tête… Qui que tu sois, je t’en conjure, Mets ton lit de l’autre côté. Ne traîne pas ta couverture Sur le sein déjà maltraité
Sonnet. Que j’aime le premier frisson d’hi… Sous le pied du chasseur, refusant… Quand vient la pie aux champs que… Au fond du vieux château s’éveille…
Dans DIX ans d’ici seulement, Vous serez un peu moins cruelle. C’est long, à parler franchement. L’amour viendra probablement Donner à l’horloge un coup d’aile.
Rondeau. Fut-il jamais douceur de coeur par… À voir Manon dans mes bras sommeil… Son front coquet parfume l’oreille… Dans son beau sein j’entends son c…
Puisque c’est ton métier, misérabl… Même en ces temps d’orage, où la b… Tandis que le bras parle, et que l… Disparaît comme un songe au bruit… Puisque c’est ton métier de faire…
Je vis d’abord sur moi des fantôme… Traîner de longs habits ; Je ne sais si c’étaient des femmes… Leurs manteaux m’inondaient avec l… De nacre et de rubis.
Yung-Frau, le voyageur qui pourra… S’arrêter, et poser le pied sur sa… Sentirait en son coeur un noble ba… Quand son âme, au penchant de ta n… Pareille au jeune aiglon qui passe…
Ne me parlez jamais d’une vieille… Dans vos cheveux dorés quand le pr… Lui, qui vous a laissé—lui, si vit… Sa fraîcheur dans l’esprit et sa f…
Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge ; Pas un pêcheur dans l’eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève,