Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
Sonnet. Je sais faire des vers perpétuels.… Sont ravis à ma voix qui dit la vé… La suprême raison dont j’ai, fier,… Ne se payerait pas avec toutes les…
À Leconte de Lisle. Quel est le but de tant d’ennuis ? Nous vivons fiévreux, haletants, Sans jouir des fleurs au printemps… Du calme des nuits.
Quant nous irisons Tous nos horizons D’émeraudes et de cuivre, Les gens bien assis Exempts de soucis
Comme en un préau d’hôpital de fou… Le monde anxieux s’empresse et s’a… Autour de mes yeux, poursuivant au… Le rêve que j’ai quand je pense à… Mais n’en pouvant plus, pourtant,…
Sourires, fleurs, baisers, essence… Après de si fades ennuis, Après de si ternes absences, Parfumez le vent de mes nuits ! Illuminez ma fantaisie,
Un immense désespoir Noir M’atteint Désormais, je ne pourrais M’égayer au rose et frais
Ma pensée est une églantine Éclose trop tôt en avril, Moqueuse au moucheron subtil Ma pensée est une églantine ; Si parfois tremble son pistil
Malgré sa folle trahison N’est-elle pas encor la même ? La fierté n’est plus de saison. Je l’aime. *
À Édouard Dubus. Je suis l’expulsé des vieilles pag… Ayant un peu ri pendant le Mystèr… Les anciens ont dit : Il fallait… Quand nous récitions, solennels, n…
À Mme N. Je voudrais, en groupant des souve… Imiter le concert de vos grâces my… J’y vois, par un soir d’or où vals… La libellule bleue effleurant les…
Mes souvenirs sont si nombreux Que ma raison n’y peut suffire. Pourtant je ne vis que par eux, Eux seuls me font pleurer et rire. Le présent est sanglant et noir ;
À J. Keck. Ma belle amie est morte, Et voilà qu’on la porte En terre, ce matin, En souliers de satin.
Je viens de revoir le pays, Le beau domaine imaginaire Où des horizons éblouis Me venaient des parfums exquis. Ces parfums et cette lumière
x<… Tiède et blanc était le sein. Toute blanche était la chatte. Le sein soulevait la chatte. La chatte griffait le sein.
Sonnet. Ayant tout dit ayant donné toutes… Ayant tout remué, mers, monts, pla… Dans ses rimes d’airain éternellem… Ayant, toutes, subi les mortelles…