Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
À André Gill. Sous un roi d’Allemagne, ancien, Est mort Gottlieb le musicien. On l’a cloué sous les planches. Hou ! hou ! hou !
Sonnet. J’ai rêvé l’archipel parfumé, mont… Perdu dans une mer inconnue et pro… Où le naufrage nous a jetés tous l… Oubliés loin des lois qui régissen…
Loin du bal, dans le parc humide Déjà fleurissaient les lilas ; Il m’a pressée entre ses bras. Qu’on est folle à l’âge timide ! Par un soir triomphal
J’ai longtemps écouté tes doux chu… Muse ou démon des jours actuels.… Venez Nymphes, avec vos longues c… Chantez, rossignols morts jadis da… Parfums d’avant, parfums des là-ba…
Vrai sauvage égaré dans la ville d… À la clarté du gaz je végète et je… Mais vous vous y plaisez, et vos r… M’attirent à la mort, parisienne f… Je rêve de passer ma vie en quelqu…
À Lionel Nunès. Vivre tranquille en sa maison, Vertueux ayant bien raison, Vaut autant boire du poison. Je ne veux pas de maladie,
Le rythme argentin de ta voix Dans mes rêves gazouille et tinte. Chant d’oiseau, bruit de source au… Qui réveillent ma joie éteinte. Mais les bois n’ont pas de frisson…
À J. Keck. Ma belle amie est morte, Et voilà qu’on la porte En terre, ce matin, En souliers de satin.
Endormons-nous, petit chat noir. Voici que j’ai mis l’éteignoir Sur la chandelle. Tu vas penser à des oiseaux Sous bois, à de félins museaux...
Pourquoi, tout à coup, quand tu jo… Ces airs émus et soucieux ? Qui te met cette fièvre aux yeux, Ce rose marbré sur les joues ? Ta vie était, jusqu’au moment
Sonnet. Je sais faire des vers perpétuels.… Sont ravis à ma voix qui dit la vé… La suprême raison dont j’ai, fier,… Ne se payerait pas avec toutes les…
À Henry Cros. Au bord du chemin, contre un églan… Suivant du regard le beau cavalier Qui vient de partir, Elle se repo… Fille de seize ans, rose, en robe…
Alors que finissait la journée est… Nous marchions, toi pendue à mon b… À ces mondes lointains dont je par… Aussi regardais-tu chaque étoile e… Au retour, à l’endroit où la côte…
Sonnet. Le vent impur des étables Vient d’ouest, d’est, du sud, du n… On ne s’assied plus aux tables Des heureux, puisqu’on est mort.
Comme en un préau d’hôpital de fou… Le monde anxieux s’empresse et s’a… Autour de mes yeux, poursuivant au… Le rêve que j’ai quand je pense à… Mais n’en pouvant plus, pourtant,…