Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
Ce que je te suis te donne du dout… Ma vie est à toi, si tu la veux, t… Et loin que je sois maître de tes… C’est toi qui conduis mon rêve où… Avec la beauté du ciel, en toi vib…
Sonnet. Il y a des moments où les femmes s… On n’a pas de respect pour ces fra… Je suis un papillon qui fuit des c… Et c’est dans un baiser suprême qu…
Enclavé dans les rails, engraissé… Leur petit potager plaît à mes rêv… Le père est aiguilleur à la gare d… Il fait honnêtement et sans rébell… Son dur métier. Sa femme, hélas !…
Un immense désespoir Noir M’atteint Désormais, je ne pourrais M’égayer au rose et frais
Où trouver la côte et la mer Groënland, Afrique, Islande, Esp… Où je pourrais m’en aller fier, Moi qui n’ai pas trouvé mon pair ? J’ai la misère pour compagne
À Leconte de Lisle. Quel est le but de tant d’ennuis ? Nous vivons fiévreux, haletants, Sans jouir des fleurs au printemps… Du calme des nuits.
Ma pensée est une églantine Éclose trop tôt en avril, Moqueuse au moucheron subtil Ma pensée est une églantine ; Si parfois tremble son pistil
Sidonie a plus d’un amant, C’est une chose bien connue Qu’elle avoue, elle, fièrement. Sidonie a plus d’un amant Parce que, pour elle, être nue
Je te rencontre un soir d’automne, Un soir frais, rose et monotone. Dans le parc oublié, personne. Toutes les chansons se sont tues : J’ai vu grelotter les statues,
Qu’on vive dans les étincelles Ou qu’on dorme sur le gazon Au bruit des râteaux et des pelles… On entend mâles et femelles Prêtes à toute trahison,
Mon âme est comme un ciel sans bor… Elle a des immensités mornes Et d’innombrables soleils clairs ; Aussi, malgré le mal, ma vie De tant de diamants ravie
Tu me fis d’imprévus et fantasques… Un soir que tu t’étais royalement… Haut coiffée, et ruban ponceau dan… Qui couronnaient ton front de leur… Tu m’avais dit « Je suis à toi si…
Sonnet. Je sais faire des vers perpétuels.… Sont ravis à ma voix qui dit la vé… La suprême raison dont j’ai, fier,… Ne se payerait pas avec toutes les…
Alors que finissait la journée est… Nous marchions, toi pendue à mon b… À ces mondes lointains dont je par… Aussi regardais-tu chaque étoile e… Au retour, à l’endroit où la côte…
Dans notre vie âcre et fiévreuse Ta splendeur étrange apparaît, Phare altier sur la côte affreuse… Et te voir est joie et regret. Car notre âme que l’ennui creuse