Le semeur de cendres (1901)
#ÉcrivainsFrançais
Venez ce soir, m’amie, à la vespré… Pendant qu’au bourg on danse la bo… Vous passerez par la porte du clos… Et je vous attendrai sous les boul… Près de la source au soleil empour…
Sois pure comme la rosée, Comme le ciel que tu reflètes ; Sois légère aux herbes brisées, Ame tremblante du poète. Colore-toi du sang de l’aube,
Goûte, me dit le Soir de juin ave… Goûte ma reposante et secrète harm… Et forme tendrement ton âme et ton… Sur le ciel d’où je viens avec la… Regarde-nous marcher au bord de la…
Ton cœur est fatigué des voyages ?… Pour asile un toit bas et de chaum… Un verger frais baigné d’un crépus… Où du linge gonflé de vent pende à… Alors ne va pas plus avant : Voic…
Maîtresse, tendre et noble amie au… Qu’un sévère destin me ravit sans… Si quelque triste et doux hasard t… Ce livre d’un enfant prématurément… Où je pleure le temps, hélas ! de…
Quand, au matin, je vois tes persi… Doucement comme des paupières, Et toi-même accoudée au balcon en… Rose blanche, les vieilles pierres… Mon âme livre alors ses ailes au b…
Ma douce enfant, ma pauvre enfant,… Pense à Dieu, pense à notre amour… Les yeux, souris, et vois, d’un ba… Mes cils mouillés répondre à ton s… Dis-moi : Je t’aime, encore. Je t…
Stériles nuits d’hiver où ton âme… Haineuse et lâche, éparse au vent,… Fuyant l’âtre où les chats obséqui… Et le thé musical et blond des rêv… Dans la rue où l’impur amour chuch…
Il fut le très subtil musicien des… Qui se plaignent en de nocturnes s… Il nota le murmure des herbes jaun… Entre les pavés gris des cours d’a… Il trouva sur la viole des dévots…
Deux papillons faisaient l’amour s… Voyant venir notre ombre ils s’enf… De la fleur, où leur couple aérien… Quand il descend du ciel de mai da… Un moment tu suivis des yeux leur…
J’imagine souvent ta maison ; je t… Usant dans le devoir une âme encor… Je reconnais ton bruit de pas j’en… Tendre et grave donner un ordre à… Ce soir, le jeune avril te gagne à…
Comme un roseau plaintif au bord d… Tu gémissais : « Ô le méchant seig… Pourquoi m’a-t-il trahie et se peu… Tué, lui qui m’aimait, Polonius m… Adieu donc, tendres jours de joie…
Ah ! Seigneur, Dieu des cœurs rob… Quel est ce temps de doute où l’ho… Ses croyances, l’amour et le rêve… Il est tard ; que faut-il aimer, q… Vacillants et plaintifs comme un p…
Ô veille de Toussaint et dernier s… Le ciel est une ruche où bourdonne… Et le soleil pâlit sur le jardin d… De même, à l’occident large et pur… Dans un suprême adieu d’amour je d…
A Albert Samain Avec ses espaliers de luxure et de… Le jardin merveilleux où règne ton… Dans la grande lumière étage ses t… Et domine mon val aux vergers de s…