Le semeur de cendres (1901)
#ÉcrivainsFrançais
Deux papillons faisaient l’amour s… Voyant venir notre ombre ils s’enf… De la fleur, où leur couple aérien… Quand il descend du ciel de mai da… Un moment tu suivis des yeux leur…
Ô veille de Toussaint et dernier s… Le ciel est une ruche où bourdonne… Et le soleil pâlit sur le jardin d… De même, à l’occident large et pur… Dans un suprême adieu d’amour je d…
Ce soir après la pluie est doux ;… Si doux qu’on en voudrait pleurer,… Qu’on fuit tout défaillant la péno… C’est un soir de septembre un peu… De dimanche, et c’est l’heure ou c…
Une flûte au son pur, je ne sais o… C’est dimanche. La ville est pais… Et l’âme à qui l’azur semble toujo… Bénit le soir tombant et la bonté… Pourtant cet air qui pleure au fon…
Quand, au matin, je vois tes persi… Doucement comme des paupières, Et toi-même accoudée au balcon en… Rose blanche, les vieilles pierres… Mon âme livre alors ses ailes au b…
La nuit répand sur le village Son ombre et sa tranquillité. L’âme inquiète du feuillage Soupire aux souffles de l’été. En face du jour qui s’achève
Ce cœur plaintif, ce cœur d’automn… Qui veut l’aimer ? Ma belle enfant, on vous le donne Pour un baiser. Amusez-vous, car je vous vois
J’écris ; entre mon rêve et toi la… Nous écoutons, muets encore de vol… Voleter un phalène aveugle dans la… Ton visage pensif est rose de clar… Tu caresses les doigts que je te l…
La pensée est une eau sans cesse j… Elle surgit d’un jet puissant du c… Retombe, s’éparpille en perles, ja… Forme une aile neigeuse ou de neig… Se rompt, sursaute, imite un saule…
Ma douce enfant, ma pauvre enfant,… Pense à Dieu, pense à notre amour… Les yeux, souris, et vois, d’un ba… Mes cils mouillés répondre à ton s… Dis-moi : Je t’aime, encore. Je t…
Ô poète inquiet du monde, qui médi… Opposant un front ferme aux grands… Souviens-toi que l’amour, docile a… Ne descend pas deux fois dans la m… Un soir tu reviendras, sentant qu’…
Je subis la peine du dam, Je répands les sueurs sanglantes Du vieil et du nouvel Adam, Goutte à goutte, en des œuvres len… Et j’en signe l’aveu hautain
L’automne fait gronder ses grandes… Et célèbre le deuil des soleils ré… L’avare automne entasse aux rebord… Les vols de feuilles d’or que flag… Stérile et glacial reliquaire où s…
La maison serait blanche et le jar… De bruits d’eaux vives et d’oiseau… Et le lierre du mur qui regarde l’… Broderait d’ombres les rideaux Du lit tiède où, mêlés comme deux…
Avec le ciel doré, le vent, la voi… L’ombre qui redescend les collines… Qui redescend l’amour, j’écrirais… Pareils par la douleur aux soirs d… Ceux qui portent le poids d’un cœu…