Le semeur de cendres (1901)
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Parfois, sur les confins du sommei… A l’heure où l’âme est triste et f… Un souvenir d’amour nous étreint à… Vivant et si profond qu’on en voud… Le cœur, rempli de pleurs voluptue…
Avec le ciel doré, le vent, la voi… L’ombre qui redescend les collines… Qui redescend l’amour, j’écrirais… Pareils par la douleur aux soirs d… Ceux qui portent le poids d’un cœu…
Ô veille de Toussaint et dernier s… Le ciel est une ruche où bourdonne… Et le soleil pâlit sur le jardin d… De même, à l’occident large et pur… Dans un suprême adieu d’amour je d…
Ce soir, sur le chemin sonore du c… Nous menons en rêvant notre amour… D’une obscure tiédeur sous le même… Ô crépuscule amer de novembre ! L’… Est soucieux comme un aïeul qu’on…
Je te vois anxieuse et belle de pâ… Le sang fiévreux afflue et palpite… Ferme les yeux, prends-moi plus pr… Et que ma chair se fonde à ta bonn… La force du désir gonfle ta gorge…
Ô mon ami, mon vieil ami, mon seul… D’entre tout ce passé déjà mort à… Rappelle-toi nos soirs de détresse… L’été, dans un jardin public baign… Après avoir de rue en rue longtemp…
L’abeille qui plongeait dans cette… Mes doigts agilement sur elle ont… Entends, si ton oreille approche s… L’insecte bourdonner sur un ton qu… Ce n’est là qu’une image encore, m…
Aime : la bouche aimée est savoure… Et ton amante nue est un rosier ve… Mais sache que le miel enivre de s… La cétoine, émeraude amoureuse des… La gloire te sourit en aïeule ridé…
Les chats trempent leur langue ros… Au bord des soucoupes de lait ; Les yeux fixés sur le soufflet, Le chien bâille en songeant, moros… Et tandis qu’il songe et repose
Je vais sur la pelouse humide de r… D’un pas léger, les yeux riants, l… De tendresse, de joie indicible et… Le jour descend en moi comme un ba… Me pénètre et m’enlève à la terre.…
Octobre à son manteau d’azur fourr… Arbore ce matin les joyaux de l’hi… Le ruisseau fume, un fin brouillar… Le jardin blanc miroite au soleil,… Et chatoie et ses fils de perles s…
Soirs de stérilité qui font l’âme… Qu’une route où le vent de décembr… Soirs où sous la douleur âcre le c… Fait le cri d’une terre aride sous… On se sent seul, on se sent las, o…
Il fut le très subtil musicien des… Qui se plaignent en de nocturnes s… Il nota le murmure des herbes jaun… Entre les pavés gris des cours d’a… Il trouva sur la viole des dévots…
Quand, au matin, je vois tes persi… Doucement comme des paupières, Et toi-même accoudée au balcon en… Rose blanche, les vieilles pierres… Mon âme livre alors ses ailes au b…
Comme un roseau plaintif au bord d… Tu gémissais : « Ô le méchant seig… Pourquoi m’a-t-il trahie et se peu… Tué, lui qui m’aimait, Polonius m… Adieu donc, tendres jours de joie…