Le semeur de cendres (1901)
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L’abeille qui plongeait dans cette… Mes doigts agilement sur elle ont… Entends, si ton oreille approche s… L’insecte bourdonner sur un ton qu… Ce n’est là qu’une image encore, m…
La maison serait blanche et le jar… De bruits d’eaux vives et d’oiseau… Et le lierre du mur qui regarde l’… Broderait d’ombres les rideaux Du lit tiède où, mêlés comme deux…
J’ai croisé sur la route où je vai… La Mort qui cheminait avec la Vol… L’une pour arme ayant sa faux inas… L’autre, sa nudité. Voyageur qui se traîne, ivre de la…
Qu’on ouvre la fenêtre au large, q… Large ouverte à l’air bleu qui vie… Je voudrais, ah ! marcher autour d… Entendre ce que dit l’automne à ma… Car voici la saison où la sève s’é…
La mémoire de l’homme est une pier… Et le poète y rompt son outil et s… Sans qu’il ait pu graver de stroph… Dès ce temps à jamais d’un toujour… La vie est brève ; l’art est vain.…
Je t’apporte, buisson de roses fun… Ces vers, à toi déjà lointaine et… Ô douloureuse enfant qui passes da… Moi qui t’ai vue heureuse et belle… Ces vers, comme un bouquet de lys…
Nuit d’ombre, nuit tragique, ô nui… J’étouffe dans la chambre où mon â… Où je marche, depuis des heures, â… Sans pouvoir assourdir ni tromper… Et j’ouvre au large clair de lune…
Le sable du ravin est rouge. L’ea… Fait un bruit de baisers sur les c… L’air bleuit, et là-bas les cloche… Répandent l’angélus du soir aux qu… J’écoute ; le geai crie et le rami…
Aime : la bouche aimée est savoure… Et ton amante nue est un rosier ve… Mais sache que le miel enivre de s… La cétoine, émeraude amoureuse des… La gloire te sourit en aïeule ridé…
Taciturnes, le front baissé, nous… La mourante lueur du feu baigne le… Que notre main distraite a tracés… Son rouge éclat palpite au fond de… Nos visages, tes cils encore, puis…
Ce soir je reprendrai mon chemin s… Dans les champs où la nuit traîne… J’irai, respirant l’air que l’herb… Triste et pressant le pas comme ce… Je verrai les hameaux s’endormir s…
Soirs de stérilité qui font l’âme… Qu’une route où le vent de décembr… Soirs où sous la douleur âcre le c… Fait le cri d’une terre aride sous… On se sent seul, on se sent las, o…
Deux papillons faisaient l’amour s… Voyant venir notre ombre ils s’enf… De la fleur, où leur couple aérien… Quand il descend du ciel de mai da… Un moment tu suivis des yeux leur…
Saison fidèle aux cœurs qu’importu… Te voilà, chère Automne, encore d… La feuille quitte l’arbre, éclatan… Dans les forêts à jour. Les aboiements des chiens de chass…
Qui pleure à ma porte à la fin du… Ouvre : c’est l’Amour. Quel est ce front pâle à ma vitre… Ouvre : c’est la Gloire. On frappe. Qui frappe et frappe s…